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Parcours de foi - Page 33

  • Notre Père

    Sur le chant du Notre Père

    Nous étions, mon épouse et moi, dimanche à Wavreumont. A la fin de la messe le père organiste offre très souvent une improvisation très joyeuse. Nous l’avons appréciée, mais ce qui m’amène est le Notre Père.

    Il est construit comme la plupart des « Notre Père ». Je m’explique. Celui qui veut chanter un Notre Père, va prendre un bout de mélodie qui convient pour la première partie. Tout naturellement, il va inscrire la deuxième partie sur cette mélodie. Il s’aperçoit alors qu’elle est épuisée avant qu’il ait pu insérer la dernière demande : « délivrez-nous du mal ».  Il improvise alors deux trois mesures  qui n’ont plus rien à voir avec la mélodie initiale. Ceci revient à mettre un accent très fort sur cette demande. Tous les compositeurs ont-ils voulu vraiment mettre l’accent sur cette dernière demande ? Ou simplement, à court de mélodie, ont-ils fait une ajoute tirée de nulle part ?

    Pourtant, il n’est pas nécessaire de procéder de la sorte. On peut se donner le but de mettre l’accent sur le pardon. Il suffit de marquer un arrêt après la demande  du pardon puis de recommencer la mélodie sur la phrase « comme nous pardonnons ».  Dans cette manière de faire, la mélodie couvre toutes les dernières demandes et le « Notre Père » se termine dans la sérénité comme il a commencé.

    J’ai fait l’essai pour la mélodie employée à Wavreumont. Cette variation aboutit effectivement à un accent sur le pardon, et une finale dans la sérénité. Il ne faut pas imaginer cependant que l’on va faire changer ce notre père, l’assemblée a une telle habitude de la version originale, qu’elle y reviendra toujours et qu’elle s’y trouve bien.

    Par contre, j’ai composé un notre Père directement agencé dans cette idée. Il n’est pas inspiré par ces longues et interminables plaines de Russie qui ont inspiré de nombreux « Notre Père »,  tel celui de Rimski-Korsakov ou celui de Wareumont. Au contraire il est allant et joyeux. Je l’appelle « le Notre Père des enfants ». L’accent y est mis sur « Pardonnez-nous nos offenses ».

    NotrePere des enfants  (instrumental):

    podcast

    Pressé par la pression populaire, j’ai bien dû ajouter la phrase « Car c’est à toi, … », même si cette phrase n’appartient pas au texte proprement dit et ne suit pas immédiatement le Notre Père. Mais cette phrase s’est coulée dans la mélodie et n’a donc pas un accent plus fort que « Pardonnez-nous ». Cela me convient, car le pardon est tout de même bien plus ahurissant que le règne et la gloire !

    Tout ceci dit, il est peut-être  préférable de réciter le « Notre Père » plutôt que de le chanter !

  • Liège 2012-2013

    Grandes Conférences Liégeoises
    Programme de la saison 2012-2013

    Liège, Conférence, Université

    Comme chaque année, nous relayons le programme des
    Grandes Conférences Liégeoises.

    Une manière de mettre en évidence les grandes questions qui se posent aujourd'hui.

     

    11/10/2012

    Frédéric MITTERRAND

    Ecrivain et réalisateur. Ancien ministre de la Culture et de la Communication

    Culture et démocratie

     

    22/11/2012

    Nancy HUSTON

    Ecrivaine

    Belle comme une image

     

    20/12/2012

    Philippe MEIRIEU

    Pédagogue

    Que peut l'éducation?

     

    17/01/2013

    Vinciane DESPRET

    Philosophe

    Que diraient les animaux si... ?

     

    21/02/2013

    Christophe ANDRE

    Psychiatre et auteur

    Imparfaits, libres et heureux. Pratiques de l'estime de soi

     

    21/03/2013

    Vincent de COOREBYTER

    Nouvelles pratiques de la démocratie

     

    18/04/2013

    Jean ZIEGLER

    Membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies

    Géopolitique de la faim

     

  • JO

     

    JO2012.jpgJeux olympiques

     

     

     

     

     

    J’ai regardé l’ouverture des jeux olympiques et j’ai admiré l’entrée de toutes les nations participantes : 204 ! Elles sont représentées par leur jeunesse qui porte leur drapeau. J’ai admiré l’effort fait par la ville qui les accueille. La flamme une fois rallumée, les jeunes s’adonnent à leurs exploits, pour la plus grande joie du monde entier.

     

    Puis j’ai pensé au Christ qui va rassembler toutes les nations. J’ai vu toutes les nations qui arrivaient à Jérusalem, leur jeunesse en tête, après s’être préparées. Une fois l’hommage rendu à celui qui les rassemble, elles vont donner libre cours à leur joie ! Comme dit le prophète : « Ils arriveront à Sion, hurlant de joie, un bonheur éternel transfigurera leurs visages. »

     

    Mais à l’ouverture de la Jérusalem nouvelle, il n’y aura plus de clôture ! Les jeux des retrouvailles n’auront plus de fin. A chaque année d’éternité, les nations répéteront l’ouverture pour rendre gloire au Père qui les reçoit à Jérusalem et au Fils qui a pris la tête du rassemblement. Puis l’humanité fera jouer ses enfants et sa jeunesse devant Dieu.