Le sacerdoce de la femme
Lors d’un enfantement, ou plutôt lors de sa conception, il se passe cette chose étrange : une petite personne qui n’existe pas va brusquement exister devant le Dieu tout puissant et il ne l‘oubliera jamais, il ne se dédira jamais.
Cet événement ne peut se faire qu’avec la puissance de notre Père.
Nous ne cesserons pas d’admirer cet événement qui en appelle à la tout puissance et ne fait pas de bruit, pas d’éclat, pas de vantardise !
Ce geste, notre Père le reproduit chaque année sans compter.
Rien ne l’arrête : ni les pandémies, ni les guerres, ni les famines …
Celui qui a la chance de lire la Bible, se dit qu’il continuera jusqu’à ce qu’il ait atteint le nombre d’Abraham !
Le nombre que nul ne peut dénombrer.
Ah, si nous pouvions prendre conscience de cette de cette tendresse puissante qui nous donne des enfants, nous n’irions jamais chercher pour la femme, choisie par le Père, un autre sacerdoce que celui-là : se prêter volontiers à cette tendresse puissante qui tout doucement va inscrire une fois pour toute un nouveau nom dans sa mémoire.
Sans la création la rédemption est inutile.