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Parcours de foi - Page 36

  • Année 2012 et fin du monde

    Le temps qui passe - 2012 - la fin du monde

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    On a parlé de la fin du monde en ce début d’année. Cela partait des calculs de Mayas. Ceux-ci étaient fort avertis des mouvements des étoiles et constellations dans la galaxie de la voie lactée. Dans leurs calculs ils détectent la fin d’un cycle long dans l’année 2012. Des sites existent donnant toutes les explications sur ces calculs et les incertitudes qui les accompagnent.


    Mais qu’en est-il pour le chrétien. La fin du monde est un élément essentiel de la foi du chrétien. Elle est le moment où tous ceux qui auront vécu sur terre seront rassemblés en un seul peuple sous un seul chef Jésus Christ. Celui-ci a bien dit qu’il n’y a pas de critères sur terre, dans l’évolution de l’univers où dans le déroulement de l’histoire, pour connaître le moment où cet événement arrivera. Personne ne peut dire ce sera demain où ce sera à telle date. Même le Fils de l’Homme ne peut le dire. Ce moment appartient au Père.

    Dès lors, de nombreuses questions se posent au sujet de cet événement. Retenons-en deux. Tout d’abord comment expliquer qu’on ne puisse pas prédire ce moment ? Qu’y a-t-il de si mystérieux dans la vie des hommes qui n’appartienne qu’au Père ? Ensuite comment décrire un point positif de ce rassemblement pour nos affections les plus proches ?

    Voyons d’abord la première question. Quelle est donc cette réalité mystérieuse qui nous dépasse complétement ? Regardons du côté de la vie humaine. Sa transcendance dépasse complétement toutes nos sciences. Une seule vie humaine, dépasse toutes les conditions qui étaient réunies lors de son apparition. Or voilà que Dieu donne la vie ± 140 millions de fois par an. Et nous sommes déjà ± 82 milliards qui avons fait notre apparition sur terre, dont 7 milliards sont toujours en chemin. Qui pourrait dire : « C’est l’heure, tout le monde a reçu sa vie » sauf Dieu le Père ? Il n’y pas de critères biologiques, génétiques, sociologiques, politiques, écologiques qui puissent aboutir à cerner le don de la vie. Ce n’est donc pas une date de nos calendriers qui puisse situer le jour. Celle-ci dépend des procédés de calculs des civilisations et des repères chronologiques que les hommes se sont conventionnellement donnés pour situer les événements de leur histoire. Et Jésus Christ nous a bien dit que, lorsque ce jour arrivera,  nous serions tous surpris. Il semble bien que ce soit parce que la fin du monde signifie la limite du don de nouvelles vies qu’il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de la prévoir. Qu’elle survienne demain où dans cent ans ne devrait pas nous surprendre.

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    La deuxième question est celle de savoir ce qui peut me faire désirer ce jour. Quel est le point positif qui peut rencontrer mes affections les plus proches ? Or il y a une différence très nette pour les familles. Tant que la vie continue, les familles sont coupées en deux. En simplifiant on peut dire que se trouvent ici sur terre les parents et leurs enfants et que les grands-parents sont déjà arrivés dans le Royaume. Mais les séparations que cela engendre sont parfois bien douloureuses comme celle qui frappe une veuve qui doit vivre sans son mari, ou une mère sans un de ses enfants. Une fois la fin du monde arrivée, les familles seront entièrement réunies. Il n’y aura plus deux côtés. Et on peut imaginer de gigantesques réunions de familles. Cette situation, du point de vue des familles, peut se résumer comme suit : chacun sera avec ses parents et grands-parents d’une part, et d’autre part avec ses enfants et petits-enfants.  

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    Pour terminer, faisons confiance au Père pour que l’aboutissement du monde soit le couronnement du don de la vie. Et soyons sûrs que Dieu n’a pas donné la vie pour la reprendre, et ne nous a pas poussés à vivre en famille pour ensuite les séparer.

    En attendant, occupons-nous avec toute notre énergie de nourrir, éduquer, soigner, organiser les   140 millions de vie qui vont venir au jour en 2012 et qui n'épuisent pas encore la largeur du coeur d'un Dieu si bon !

  • Le Jésus de l'histoire

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    Jésus


    Je viens de lire  « Jésus, le Jésus de l’histoire », livre d’un historien Jean-Christian Petifils. Vous pouvez  écouter  son interview, ou lire une présentation de l’ouvrage.
    Ce n’est ni une réflexion, ni une exégèse, ni une apologétique, mais simplement un parcours d’une série d’éléments de l’époque où Jésus a vécu  et desquels l’historien cherche à déterminer la réalité historique. Dans ce livre, on trouve toute une série de détails très émouvants sur les lieux et les moments où se sont déroulées  les scènes de l’évangile. Une place importante est réservée  aux derniers jours, depuis l’entrée à Jérusalem, jusqu’à la mise au tombeau en passant par la Cène, le procès, la crucifixion. A lire.

  • Noël, la vie qui ne finira pas

    Pâques surgit de Noël.

     

    noël,cration,pâques,vie éternelleA Noël, Celui que le monde ne peut contenir prend notre chair d’une femme.

    Ainsi, le corps humain peut contenir l’infini. Et la pensée vient tout seule que tout homme dissimule en soi un infini, et que tout homme nait par alliance de quelque part ailleurs. Et quel est donc cet ailleurs ? Il n’y a qu’une réponse : C’est le Père.

    Depuis le jour où le Père a façonné, par les doigts de Dieu, le corps de l’homme et de la femme, il pense que son Fils doit pouvoir vivre dans cette chair. Son Fils pourra ainsi faire un passage dans la chair et revenir plus riche près de son Père. A voir ainsi Jésus dans les bras de Marie, il semble aller de soi que toute personne humaine vit d’une profondeur insoupçonnée au premier abord. Tout enfant masque un infini comme le Fils de Dieu.

    Nous pouvons donc nous dire que Pâques va surgir de Noël, comme l’adulte d’un enfant. La résurrection est inaugurée à la création du monde quand Dieu a établi cette alliance avec l’homme et la femme pour que leurs enfants puissent avoir une vie semblable à celle de son Fils. Cette alliance est nouée dans l’intimité à l’annonciation pour être manifestée ouvertement à la nativité. La vie une fois donnée n’allait plus être enlevée et c’est quasi naturellement que Jésus, à la fin de sa vie, retourne d’où il est venu.

    Ce qui est le plus incompréhensible finalement, ce n’est pas qu’il ressuscite, puisque le Père ne donne pas la vie pour la reprendre, mais qu’il ait dû souffrir autant pour pouvoir enfin dire : « Resurrexi et adhuc tecum sum ». Mais nous aurons quatre mois pour répondre à cette question avant la Pâques prochaine.

    Revenons à Noël. Ainsi tout homme nait par alliance, d’un geste du Père. Et celui-ci, comme nous le rappelle souvent le prophète, ne donne pas la vie pour la reprendre. Et cela de manière continue depuis le début, depuis l’origine du monde, et ensuite tous les jours jusqu’aujourd'hui. Comme le prophète l’a si bien rappelé en faisant parler Dieu comme ceci : « J’étais avant le premier et le serai avec les derniers. » Depuis les 10.000 ans que cela dure, nous ne savons toujours pas qui seront les derniers, mais nous savons que le Père s’est encore penché ces dernières années, plus ou moins 140 millions de fois par an, pour donner, suivant son alliance, à chacun une vie qu’il n’a pas l’intention de reprendre.

    Ainsi Noël c’est la fête de l’enfant, c’est la fête du Père qui donne la vie, qui veut des enfants. Cette fête échappe à toute organisation religieuse. Et la réjouissance de Noël devient celle où le monde se replonge dans cet état d’enfance en faisant des cadeaux à ceux qu’il aime comme on le fait à des enfants. Car devant Dieu, quel que soit le sérieux de notre profession, nous sommes tous des enfants !

    Bien sûr, il y a de l’exagération dans ces jours de fête, mais il y a aussi ce sentiment d’enfance. Il laisse supposer que la Réalité supérieure (pour le dire avec une expression accessible à toutes les races, à toutes les convictions), quasi inaccessible, prend certainement autant de soin de nous qu’une mère pour son enfant, et que, d’une main infiniment plus puissante que la nôtre, elle ne donne pas la vie pour la reprendre.

    « Tous les enfants ont un Royaume », dit le poète. Tout homme est enfant de Dieu, dit le croyant. Il n’y a qu’un seul Père et nous sommes tous ses enfants. Pour le chrétien c’est maintenant la fête du Père qui a, aussi délicatement que puissamment, réussi la création pour son Fils.                                                              

    « Gloria in excelcis Deo »

    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur terre aux hommes qu’Il aime »

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