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fin du monde

  • Fin du monde

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    La fin du monde

    Le chrétien attend la fin du monde  mais il n’en connait ni jour ni l’heure.

    La rencontre ou la conjonction des astres, les variations climatiques ne sont pas les événements les plus mystérieux du monde.

    Mais bien les naissances. Une seule naissance est plus importante pour Dieu que n’importe quel astre. Une seule personne qui n’existait pas et puis qui va vivre personnellement pour toujours, voilà bien l’événement qui dépasse toutes nos théories, toutes nos supputations.

    Et qui pourrait dire : voilà la naissance du dernier fils de Dieu ? Seul Dieu le Père qui leur donne la vie, bien sûr. Le Fils lui-même, dans son passage sur terre, ne le pouvait pas comme il nous l’a dit. Tenter de prévoir la fin du monde et tout à fait inutile.

     

    Pour terminer par une constatation à notre niveau, rappelons-nous la réponse fait  à une question qu’on posait en 1999, à l’approche de l’an 2000, à Vanessa Paradis  (22ans) qui confiait à “Elle” : "Ma plus grande angoisse, c'est que la fin du monde arrive avant que je n'aie eu des enfants."

    Le souhait du chrétien et de ce blog, en cette fin d’année, est donc : « Occupons-nous de nos enfants, et ne nous inquiétons pas de la fin du monde ».  Noël est devenu la fête de l’enfant, fêtons nos enfants et faisons les vœux que les hommes puissent, en 2013, mieux organiser la terre pour toutes les naissances à venir et installer la paix pour leur croissance et leurs amours.

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  • Regards chrétiens sur la fin des temps

    Regards chrétiens sur la fin des temps

     

    Résumé de la conférence donnée le lundi 5 mars, à Liers, par l’abbé Joël Spronck, professeur au Centre diocésain de Formation de l’évêché de Liège et curé de l’Unité Pastorale « Trinité Ans »

    Bouleversements et inquiétudes dans le monde actuel

    4293103827.jpgL’époque dans laquelle nous vivons voit se multiplier troubles et bouleversements divers.

    Des changements climatiques provoquent en effet aujourd'hui une succession d’orages, d’inondations ou de tremblements de terre. Le séisme le plus spectaculaire fut celui du Japon qui s’est terminé par le fameux tsunami et ses conséquences dramatiques.

    De même, guerres et attentats, omniprésents, provoquent une crise morale. Aucun jour ne se passe,  il est vrai, sans annonce de heurts ou de violences quelque part dans le monde. Même dans le contexte des civilisations, des rumeurs circulent tous les jours sur un affrontement entre l’Europe chrétienne et le monde musulman qui a vécu son printemps arabe.

    A ce tableau, il faut encore ajouter la crise économique qui manifeste l’incapacité des dirigeants à conduire le monde dans l’équilibre et la paix.

    Au début de cette année, ont surgi les supputations sur le calendrier maya qui annonce une fin de cycle pour le solstice d’hiver fin 2012. Selon ces croyances, l’événement amènera peut-être un changement de pôle, un déclenchement d’énergies inconnues. Tout cela a ravivé la question : « Sommes-nous à la fin des temps ? »

    Instabilité chronique du monde

    Les craintes multiples d’aujourd'hui ne sont cependant pas nouvelles. L’accumulation de difficultés et de désordres est le lot de toutes les périodes de l’histoire.

    Au temps des Romains, l’invasion des Barbares a détruit Rome. Des guerres incessantes ont ensuite présidé à la construction des grands Etats européens. Le Moyen Age a connu les grandes épidémies qui causaient la mort d’innombrables victimes.

    A toutes ces époques perturbées, la crainte de la fin des temps s’est fortement exprimée. Elle s’est notamment manifestée, et vigoureusement, à l’approche de l’an 666 (chiffre de Lucifer), à l’approche de l’an 1000, puis à la fin du 2ème millénaire. Aux autres époques, elle se met en veilleuse, sans jamais disparaître totalement.

    Et les chrétiens ?

    Les premiers chrétiens croyaient imminente la fin des temps. Ils parlaient de « Parousie », c’est-à-dire de la présence plénière de Jésus Christ. Ils l’attendaient. Ils l’appelaient par l’invocation « Maranatha », ce qui signifie : « Viens, Seigneur Jésus ».

    Après une trentaine d'années, le Christ ne revenant pas, les communautés chrétiennes ont pris conscience qu’elles devaient vivre dans la durée et dans une durée dont on ne connaissait pas le terme. Tel est d’ailleurs le réel horizon de la foi chrétienne. C’est dans cette perspective que les évangiles ont alors été rédigés.

    Pour gérer cette durée et tromper l’impatience, on a progressivement considéré la fin des temps comme déjà commencée, et réellement en marche.

    A ce moment de son exposé, le conférencier relit le chapitre 13 de l’évangile selon saint Marc. Jésus y parle de la fin des temps, signalant clairement qu’il est impossible de la prévoir et qu’il faut s’en remettre au Père, seul maître de l’histoire.

    [Vu son importance, ce texte est repris en fin d’article]

    4226992384.jpgQuand viendra la Parousie ?

    La réponse de Jésus, et du chrétien à sa suite, est donc qu’il faut éviter toute fixation de date. Cela ne sert à rien. Saint Pierre, dans sa deuxième lettre, n’écrit-il pas (au chapitre 3, 8) : « Pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans et mille ans comme un jour » ? Vigilance, patience et confiance doivent être au cœur du chrétien. Car finalement, la fin des temps, c’est l’arrivée d’une personne, de Quelqu'un ! Dans le discours de Jésus Christ, c’est un encouragement à l’espérance qui nous est offert.

    Pourquoi faut-il encore attendre ?

    Pour répondre à cette question, les chrétiens ont avancé plusieurs raisons. En voici deux. Jésus a inauguré le Royaume, ou temps du salut, mais il ne l’a pas apporté pleinement. Pendant ce temps intermédiaire, temps du combat entre le bien et le mal, Dieu attend notre « oui », pour que l’humanité entière s’ouvre à son amour, quand l’évangile aura été annoncé à toutes les nations. C’est pourquoi a dit encore saint Pierre : « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, mais il fait preuve de patience envers vous ».

    Ce combat n’est pas fini, et il faut s’y engager. Pour le chrétien, il y a un aspect communautaire à l’issue finale. Il faut que tout le monde soit là pour que les réjouissances puissent commencer. Les défunts, par exemple, sont déjà avec le Christ, mais ils attendent encore la partie de leur famille qu’ils ont laissée sur terre.

    Evangile de Marc, chapitre 13.2086742258.jpg

    Comme Jésus sortait du Temple, un de ses disciples lui dit : « Maître, regarde : quelles belles pierres ! quelles belles constructions ! »

    Mais Jésus lui dit : « Tu vois ces grandes constructions ? Il n'en restera pas pierre sur pierre ; tout sera détruit. »

    Et comme il s'était assis au mont des Oliviers, en face du Temple, Pierre, Jacques, Jean et André l'interrogeaient à part :

    « Dis-nous quand cela arrivera, dis-nous quel sera le signe que tout cela va finir. »

    Alors Jésus se mit à leur dire : « Prenez garde que personne ne vous égare.

    Beaucoup viendront sous mon nom, en disant : 'C'est moi', et ils égareront bien des gens.

    Quand vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerre, ne vous laissez pas effrayer ; il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin.

    Car on se dressera nation contre nation, royaume contre royaume, il y aura des tremblements de terre çà et là, il y aura des famines ; c'est le début des douleurs de l'enfantement.

    Soyez sur vos gardes ; on vous livrera aux tribunaux et aux synagogues ; on vous frappera, on vous traduira devant des gouverneurs et des rois à cause de moi ; il y aura là un témoignage pour eux.

    Mais il faut d'abord que la Bonne Nouvelle soit proclamée à toutes les nations.

    Et lorsqu'on vous emmènera pour vous livrer, ne vous tourmentez pas d'avance pour savoir ce que vous direz, mais ce qui vous sera donné à cette heure-là, dites-le. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est le Saint-Esprit.

    Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.

    Vous serez détestés de tous à cause de mon nom. Mais celui qui aura persévéré jusqu'au bout, celui-là sera sauvé.

    Lorsque vous verrez le Sacrilège Dévastateur installé là où il ne faut pas - que le lecteur de l'Écriture comprenne ! - alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ;

    celui qui sera sur sa terrasse, qu'il n'en descende pas et ne rentre pas pour emporter quelque chose de sa maison ;

    celui qui sera dans son champ, qu'il ne retourne pas en arrière pour emporter son manteau.

    Malheureuses les femmes qui seront enceintes, et celles qui allaiteront en ces jours-là !

    Priez pour que cela n'arrive pas en hiver,

    car en ces jours-là il y aura une détresse comme il n'y en a jamais eu depuis le commencement, quand Dieu créa le monde, jusqu'à maintenant, et comme il n'y en aura jamais plus.

    Et si le Seigneur n'abrégeait pas le nombre des jours, personne n'aurait la vie sauve ; mais à cause des élus, de ceux qu'il a choisis, il a abrégé ces jours-là.

    Et alors si quelqu'un vous dit : 'Voilà le Messie ! Il est ici ! Il est là !' ne le croyez pas.

    Il surgira des faux messies et des faux prophètes qui feront des signes et des prodiges afin d'égarer les élus, si c'est possible.

    Quant à vous, prenez garde : je vous ai tout dit à l'avance.

    En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.

    Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.

    Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.

    Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.

    Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche.

    De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.

    Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive.

    Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

    Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

    Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment.

    Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller.

    Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.

    Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis.

    Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

     

  • Année 2012 et fin du monde

    Le temps qui passe - 2012 - la fin du monde

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    On a parlé de la fin du monde en ce début d’année. Cela partait des calculs de Mayas. Ceux-ci étaient fort avertis des mouvements des étoiles et constellations dans la galaxie de la voie lactée. Dans leurs calculs ils détectent la fin d’un cycle long dans l’année 2012. Des sites existent donnant toutes les explications sur ces calculs et les incertitudes qui les accompagnent.


    Mais qu’en est-il pour le chrétien. La fin du monde est un élément essentiel de la foi du chrétien. Elle est le moment où tous ceux qui auront vécu sur terre seront rassemblés en un seul peuple sous un seul chef Jésus Christ. Celui-ci a bien dit qu’il n’y a pas de critères sur terre, dans l’évolution de l’univers où dans le déroulement de l’histoire, pour connaître le moment où cet événement arrivera. Personne ne peut dire ce sera demain où ce sera à telle date. Même le Fils de l’Homme ne peut le dire. Ce moment appartient au Père.

    Dès lors, de nombreuses questions se posent au sujet de cet événement. Retenons-en deux. Tout d’abord comment expliquer qu’on ne puisse pas prédire ce moment ? Qu’y a-t-il de si mystérieux dans la vie des hommes qui n’appartienne qu’au Père ? Ensuite comment décrire un point positif de ce rassemblement pour nos affections les plus proches ?

    Voyons d’abord la première question. Quelle est donc cette réalité mystérieuse qui nous dépasse complétement ? Regardons du côté de la vie humaine. Sa transcendance dépasse complétement toutes nos sciences. Une seule vie humaine, dépasse toutes les conditions qui étaient réunies lors de son apparition. Or voilà que Dieu donne la vie ± 140 millions de fois par an. Et nous sommes déjà ± 82 milliards qui avons fait notre apparition sur terre, dont 7 milliards sont toujours en chemin. Qui pourrait dire : « C’est l’heure, tout le monde a reçu sa vie » sauf Dieu le Père ? Il n’y pas de critères biologiques, génétiques, sociologiques, politiques, écologiques qui puissent aboutir à cerner le don de la vie. Ce n’est donc pas une date de nos calendriers qui puisse situer le jour. Celle-ci dépend des procédés de calculs des civilisations et des repères chronologiques que les hommes se sont conventionnellement donnés pour situer les événements de leur histoire. Et Jésus Christ nous a bien dit que, lorsque ce jour arrivera,  nous serions tous surpris. Il semble bien que ce soit parce que la fin du monde signifie la limite du don de nouvelles vies qu’il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de la prévoir. Qu’elle survienne demain où dans cent ans ne devrait pas nous surprendre.

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    La deuxième question est celle de savoir ce qui peut me faire désirer ce jour. Quel est le point positif qui peut rencontrer mes affections les plus proches ? Or il y a une différence très nette pour les familles. Tant que la vie continue, les familles sont coupées en deux. En simplifiant on peut dire que se trouvent ici sur terre les parents et leurs enfants et que les grands-parents sont déjà arrivés dans le Royaume. Mais les séparations que cela engendre sont parfois bien douloureuses comme celle qui frappe une veuve qui doit vivre sans son mari, ou une mère sans un de ses enfants. Une fois la fin du monde arrivée, les familles seront entièrement réunies. Il n’y aura plus deux côtés. Et on peut imaginer de gigantesques réunions de familles. Cette situation, du point de vue des familles, peut se résumer comme suit : chacun sera avec ses parents et grands-parents d’une part, et d’autre part avec ses enfants et petits-enfants.  

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    Pour terminer, faisons confiance au Père pour que l’aboutissement du monde soit le couronnement du don de la vie. Et soyons sûrs que Dieu n’a pas donné la vie pour la reprendre, et ne nous a pas poussés à vivre en famille pour ensuite les séparer.

    En attendant, occupons-nous avec toute notre énergie de nourrir, éduquer, soigner, organiser les   140 millions de vie qui vont venir au jour en 2012 et qui n'épuisent pas encore la largeur du coeur d'un Dieu si bon !