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calendrier

  • Année 2012 et fin du monde

    Le temps qui passe - 2012 - la fin du monde

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    On a parlé de la fin du monde en ce début d’année. Cela partait des calculs de Mayas. Ceux-ci étaient fort avertis des mouvements des étoiles et constellations dans la galaxie de la voie lactée. Dans leurs calculs ils détectent la fin d’un cycle long dans l’année 2012. Des sites existent donnant toutes les explications sur ces calculs et les incertitudes qui les accompagnent.


    Mais qu’en est-il pour le chrétien. La fin du monde est un élément essentiel de la foi du chrétien. Elle est le moment où tous ceux qui auront vécu sur terre seront rassemblés en un seul peuple sous un seul chef Jésus Christ. Celui-ci a bien dit qu’il n’y a pas de critères sur terre, dans l’évolution de l’univers où dans le déroulement de l’histoire, pour connaître le moment où cet événement arrivera. Personne ne peut dire ce sera demain où ce sera à telle date. Même le Fils de l’Homme ne peut le dire. Ce moment appartient au Père.

    Dès lors, de nombreuses questions se posent au sujet de cet événement. Retenons-en deux. Tout d’abord comment expliquer qu’on ne puisse pas prédire ce moment ? Qu’y a-t-il de si mystérieux dans la vie des hommes qui n’appartienne qu’au Père ? Ensuite comment décrire un point positif de ce rassemblement pour nos affections les plus proches ?

    Voyons d’abord la première question. Quelle est donc cette réalité mystérieuse qui nous dépasse complétement ? Regardons du côté de la vie humaine. Sa transcendance dépasse complétement toutes nos sciences. Une seule vie humaine, dépasse toutes les conditions qui étaient réunies lors de son apparition. Or voilà que Dieu donne la vie ± 140 millions de fois par an. Et nous sommes déjà ± 82 milliards qui avons fait notre apparition sur terre, dont 7 milliards sont toujours en chemin. Qui pourrait dire : « C’est l’heure, tout le monde a reçu sa vie » sauf Dieu le Père ? Il n’y pas de critères biologiques, génétiques, sociologiques, politiques, écologiques qui puissent aboutir à cerner le don de la vie. Ce n’est donc pas une date de nos calendriers qui puisse situer le jour. Celle-ci dépend des procédés de calculs des civilisations et des repères chronologiques que les hommes se sont conventionnellement donnés pour situer les événements de leur histoire. Et Jésus Christ nous a bien dit que, lorsque ce jour arrivera,  nous serions tous surpris. Il semble bien que ce soit parce que la fin du monde signifie la limite du don de nouvelles vies qu’il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de la prévoir. Qu’elle survienne demain où dans cent ans ne devrait pas nous surprendre.

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    La deuxième question est celle de savoir ce qui peut me faire désirer ce jour. Quel est le point positif qui peut rencontrer mes affections les plus proches ? Or il y a une différence très nette pour les familles. Tant que la vie continue, les familles sont coupées en deux. En simplifiant on peut dire que se trouvent ici sur terre les parents et leurs enfants et que les grands-parents sont déjà arrivés dans le Royaume. Mais les séparations que cela engendre sont parfois bien douloureuses comme celle qui frappe une veuve qui doit vivre sans son mari, ou une mère sans un de ses enfants. Une fois la fin du monde arrivée, les familles seront entièrement réunies. Il n’y aura plus deux côtés. Et on peut imaginer de gigantesques réunions de familles. Cette situation, du point de vue des familles, peut se résumer comme suit : chacun sera avec ses parents et grands-parents d’une part, et d’autre part avec ses enfants et petits-enfants.  

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    Pour terminer, faisons confiance au Père pour que l’aboutissement du monde soit le couronnement du don de la vie. Et soyons sûrs que Dieu n’a pas donné la vie pour la reprendre, et ne nous a pas poussés à vivre en famille pour ensuite les séparer.

    En attendant, occupons-nous avec toute notre énergie de nourrir, éduquer, soigner, organiser les   140 millions de vie qui vont venir au jour en 2012 et qui n'épuisent pas encore la largeur du coeur d'un Dieu si bon !