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Méditation - Page 9

  • De la fête du Christ Roi à celle de Noël

    ChR.pngIl faut qu’il revienne.

    Il faut qu’il revienne. Il reviendra, il l’a promis.

    Ce n’est plus un enfant que nous attendons. Il est venu parmi nous il y a 2000 ans, et nous savons qu’il est de notre chair.

    Il faut qu’il réapparaisse comme il est apparu à Cana, maître des cœurs et maître de la nature.

    Il faut qu’il réapparaisse avec l’autorité qu’il avait quand, à Nazareth, il a pris la bible en lisant : « L’Esprit du Seigneur est sur moi … ».
    l faut qu’il monte sur la montagne du nouveau monde et qu’il redise « Bienheureux … »

    Avec lui nous entrerons dans un univers où il n’y aura plus de tremblements de terre, d’inondations de sécheresses : nous serons imprégnés de l’Esprit qui a fait l’univers.

    Avec lui nous entrerons dans un monde unique où le partage est universel : nous serons inspirés par l’esprit des béatitudes.

    Avec lui nous entrerons dans un royaume où tous les peuples vivront en paix : ils auront à leur tête le Serviteur rempli de l’Esprit de Dieu, l’Esprit des sept dons.

    Nous ne savons pas quand il viendra. Tous les critères que nous pourrions imaginer la prévoir ne sont rien en regard d’une seule vie nouvelle, et le Père donne la vie 140 millions de fois par an ! Il est le seul à connaître le jour et l’heure de cette issue.

    S’il n’est pas revenu à Noël ou à l’Epiphanie, nous nous réjouirons des innombrables nouveaux enfants qui n’ont pas épuisé l’amour de notre Père.

    Veillons et prions, vivons et travaillons. Aménageons la terre pour ceux qui la peuplent et la peupleront.

  • multitude

    De la Toussaint au Christ Roi,

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    voici une multitude qui se trouve un roi.


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                Quand Jésus parle de multitude, il ne pense pas seulement au milliard et demi de chrétiens dans le monde aujourd'hui, il ne pense pas seulement au 7 milliards de personnes sur la terre dans ce troisième millénaire, il pense au quelques 90 milliards d’enfants aux quels son Père a donné la vie et qu’Il n’oubliera jamais.

  • Notre Père

    Sur le chant du Notre Père

    Nous étions, mon épouse et moi, dimanche à Wavreumont. A la fin de la messe le père organiste offre très souvent une improvisation très joyeuse. Nous l’avons appréciée, mais ce qui m’amène est le Notre Père.

    Il est construit comme la plupart des « Notre Père ». Je m’explique. Celui qui veut chanter un Notre Père, va prendre un bout de mélodie qui convient pour la première partie. Tout naturellement, il va inscrire la deuxième partie sur cette mélodie. Il s’aperçoit alors qu’elle est épuisée avant qu’il ait pu insérer la dernière demande : « délivrez-nous du mal ».  Il improvise alors deux trois mesures  qui n’ont plus rien à voir avec la mélodie initiale. Ceci revient à mettre un accent très fort sur cette demande. Tous les compositeurs ont-ils voulu vraiment mettre l’accent sur cette dernière demande ? Ou simplement, à court de mélodie, ont-ils fait une ajoute tirée de nulle part ?

    Pourtant, il n’est pas nécessaire de procéder de la sorte. On peut se donner le but de mettre l’accent sur le pardon. Il suffit de marquer un arrêt après la demande  du pardon puis de recommencer la mélodie sur la phrase « comme nous pardonnons ».  Dans cette manière de faire, la mélodie couvre toutes les dernières demandes et le « Notre Père » se termine dans la sérénité comme il a commencé.

    J’ai fait l’essai pour la mélodie employée à Wavreumont. Cette variation aboutit effectivement à un accent sur le pardon, et une finale dans la sérénité. Il ne faut pas imaginer cependant que l’on va faire changer ce notre père, l’assemblée a une telle habitude de la version originale, qu’elle y reviendra toujours et qu’elle s’y trouve bien.

    Par contre, j’ai composé un notre Père directement agencé dans cette idée. Il n’est pas inspiré par ces longues et interminables plaines de Russie qui ont inspiré de nombreux « Notre Père »,  tel celui de Rimski-Korsakov ou celui de Wareumont. Au contraire il est allant et joyeux. Je l’appelle « le Notre Père des enfants ». L’accent y est mis sur « Pardonnez-nous nos offenses ».

    NotrePere des enfants  (instrumental):

    podcast

    Pressé par la pression populaire, j’ai bien dû ajouter la phrase « Car c’est à toi, … », même si cette phrase n’appartient pas au texte proprement dit et ne suit pas immédiatement le Notre Père. Mais cette phrase s’est coulée dans la mélodie et n’a donc pas un accent plus fort que « Pardonnez-nous ». Cela me convient, car le pardon est tout de même bien plus ahurissant que le règne et la gloire !

    Tout ceci dit, il est peut-être  préférable de réciter le « Notre Père » plutôt que de le chanter !