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Parcours de foi - Page 65

  • Soirée 2 : Que disent les Ecritures

    af300011303faef42929877d663b172e.gifLes textes de Matthieu et de Luc sur la Nativité diffèrent sensiblement.

    Matthieu raconte l’annonce à Joseph, la visite des mages, la fuite en Egypte. Luc raconte l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste, l’annonce faite à Marie, la naissance et la circoncision de Jean-Baptiste, la naissance et la circoncision de Jésus. Du point de vue historique, ces événements sont difficilement réconciliables : Hérode est mort en l’an - 4, et le recensement dont nous avons l’écho est de l’an + 6 !!

     

                       Ce ne sont donc pas des récits historiques mais des récits didactiques destinés à faire comprendre quelle est la personnalité de cet homme que les apôtres ont rencontré.

                       Tout cela a d’ailleurs été écrit après la résurrection. Chaque communauté trouve dans ces récits les explications permettant de cerner la personne de Jésus. Matthieu montre que Jésus est bien le Messie annoncé par les prophètes. Luc montre qu’il est bien le Sauveur de tous les hommes.

     

                       Dans sa généalogie, Matthieu montre que Jésus est bien fils d’Abraham, un enfant du peuple juif. Luc montre que Jésus est fils d’Abraham, et donc juif, et aussi fils d’Adam : un homme parmi les hommes.

     

                       Les évangiles de l’enfance sont des récits construits par des rédacteurs n’ayant pas connu l’événement. Ils inscrivent dans le récit de l’enfance ce que l’on croit de Jésus d’après la vie qu’il a eue.

     

                       Finalement, ces textes ne donnent ni définition, ni affirmation péremptoire de la divinité de Jésus, mais ils s’adressent au lecteur qui doit lui-même se décider à accueillir Jésus comme Fils de Dieu. L’homme moderne avec toute sa science et ses exégèses n’a pas plus d’éléments que Pierre, Jacques et Jean pour se décider. Il doit croire ce que les apôtres ont cru parce que ceux-ci ont cru.

  • Ajoute à la soirée sur la Nativité

    5fdbbd121a68407955929792ed1abf37.jpgPetite ajoute

    Voici quelques renseignements qui peuvent aider ceux qui voudraient revoir les tableaux présentés lors de la première soirée. Ils peuvent aussi intéresser certains qui viennent pour la première fois au parcours de la foi et veulent voir les tableaux dont on a parlé.

    On peut trouver les toiles anciennes sur l’encyclopédie Wikipedia

    L'adoration des bergers

    L'adoration des rois mages

    Le retable d'Issenheim

    Les trois derniers artistes sont des contemporains, voici leur site. Ils méritent d’être visités.

    Jean-Marie Pirot, 1926, dit Arcabas (après mai 68) (voir spiritualite2000)
    Gilles Ferrand, dit Alfera ; son  site  est signalé par signes-et-symboles
    Françoise Burtz, née à Issenheim (voir la vie du peintre )

  • Nativité en tableaux

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    Première soirée : La Nativité en tableaux

    Le mardi 9 octobre à Rocourt a eu lieu la première soirée de la série.

    Au début de cette rencontre, les animateurs ont tenu à rappeler que cette succession de réunions a pour objectifs d’approcher le mystère de l’Incarnation et de l’aborder sous divers angles.

    La première démarche fut de proposer diverses toiles de peintres inspirés par la Nativité. Pour  examiner avec attention et de manière comparables ces œuvres, il fut suggéré de les aborder suivant le schéma : observer la scène, confronter la scène avec le titre et le récit, interpréter les éléments mis en valeur. Les œuvres présentées furent successivement.

    Le Dénombrement de Bethléem, de P. Bruegel l’ancien (± 1550);

    L’Adoration des bergers, de Georges de La Tour (± 1650);

    L’Adoration des rois mages, de Fra Angelico (± 1450);

    L’icône de la nativité du monastère, de Bosé ( ?);

    Le Retable d’Issenheim, de Grünewald (±1500) ;

    La Madone au Messie, d’Arcabas ( récent);

    L’Evangile de Noêl, fresque de Françoise Burtz (récent);

    La Crèche, d’Alfera (récent).

    Chaque artiste a représenté un moment, un aspect de l’événement en rapport avec l’Incarnation. Il y a mis ce qui a attiré son attention. Les titres des oeuvres mettent bien en évidence la diversité des sujets traités. En collectant les éléments qui ont été ainsi mis en valeur, on aboutit à une liste de caractéristiques qui devraient, dans une première approche, décrire le mystère qui va nous occuper pour ces sept réunions.

    Retenons en deux. L’événement de la nativité a une portée universelle. D’abord il interpelle tout le monde, de n’importe quel siècle, de n’importe quel pays et de n’importe quelle profession. Ensuite il est inséparable de la passion et de la mort de Jésus.