Première soirée : La Nativité en tableaux
Le mardi 9 octobre à Rocourt a eu lieu la première soirée de la série.
Au début de cette rencontre, les animateurs ont tenu à rappeler que cette succession de réunions a pour objectifs d’approcher le mystère de l’Incarnation et de l’aborder sous divers angles.
La première démarche fut de proposer diverses toiles de peintres inspirés par la Nativité. Pour examiner avec attention et de manière comparables ces œuvres, il fut suggéré de les aborder suivant le schéma : observer la scène, confronter la scène avec le titre et le récit, interpréter les éléments mis en valeur. Les œuvres présentées furent successivement.
Le Dénombrement de Bethléem, de P. Bruegel l’ancien (± 1550);
L’Adoration des bergers, de Georges de La Tour (± 1650);
L’Adoration des rois mages, de Fra Angelico (± 1450);
L’icône de la nativité du monastère, de Bosé ( ?);
Le Retable d’Issenheim, de Grünewald (±1500) ;
La Madone au Messie, d’Arcabas ( récent);
L’Evangile de Noêl, fresque de Françoise Burtz (récent);
La Crèche, d’Alfera (récent).
Chaque artiste a représenté un moment, un aspect de l’événement en rapport avec l’Incarnation. Il y a mis ce qui a attiré son attention. Les titres des oeuvres mettent bien en évidence la diversité des sujets traités. En collectant les éléments qui ont été ainsi mis en valeur, on aboutit à une liste de caractéristiques qui devraient, dans une première approche, décrire le mystère qui va nous occuper pour ces sept réunions.
Retenons en deux. L’événement de la nativité a une portée universelle. D’abord il interpelle tout le monde, de n’importe quel siècle, de n’importe quel pays et de n’importe quelle profession. Ensuite il est inséparable de la passion et de la mort de Jésus.
Commentaires
A propos de l’universalisation dans les tableaux.
L’incarnation est un événement unique. Il n’y aura pas d’avatar ou de réincarnation. Cet événement ne peut pas s’universaliser. En apparaissant en chair et en os devant nous, Jésus manifeste qu’il est unique.
Quand on dit que Jésus va renaître en nous, il y a certainement une réalité dans cette expression, mais il ne s’agit plus d’une incarnation.
Si bien qu’on peut dire que Dieu lui-même est unique, que le divin est unique. En complément ce qui est unique peut rencontrer le divin, peut rencontrer Dieu.
Pierre