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Parcours de foi - Page 64

  • Soirée 4 : Un Dieu qui prend le parti de l’homme

    5d051a889b3b4668848d451039663cd4.jpgLe propos de cette soirée est de compléter l’affirmation décrite précédemment :

    Tout commence par l’amour trinitaire et la primauté donnée au Fils en tout. Cette phrase résume les précédentes rencontres et nous conduit à développer quelques aspects de la descente de Jésus sur la terre que l’on désigne souvent par « Kénose ».

    La kénose est une notion de théologie chrétienne exprimée par un mot grec provenant de l'épître de Saint Paul aux Philippiens (Ph 2,7).

    Philippiens 2, 6 Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix!

    La kénose désigne le mouvement d'abaissement, d’anéantissement par lequel Jésus Christ «se vida» de ses attributs divins pour rejoindre notre humanité jusqu'à vivre l'obéissance de la foi nue et la mort sur la croix. Cet abaissement est aussi illustré dans l’épisode du lavement des pieds.

    Jésus prend chair : Il prend la condition humaine avec toutes ses servitudes et par là il devient semblable à l’homme. Réciproquement il donne à l’homme la possibilité et l’audace de s’approcher de Dieu, de le rencontrer, de lui parler.

    Dieu a besoin des hommes : Il dépend de la liberté de l’homme pour être accueilli sur terre, pour être reconnu, pour que son message soit transmis à toute la terre.

    Quelques textes poétiques viennent alors appuyer par leur pouvoir suggestif la compréhension de ces affirmations qui font partie de notre foi.

  • Le Credo de Pierre

    e660906cd7f06dc3858a232e26c8b020.jpgLa foi est un tout, il faut s’en rappeler lorsqu’on veut en approfondir une partie. Ce tout est résumé dans le symbole des apôtres. Mais ce texte n’est pas mobilisant. Pour éveiller nos sentiments à partir du Credo, il faut prendre le temps de le rendre vivant pour soi.

     
    En complément de la troisième soirée qui propose de le lire à l’envers, voici une présentation qui cherche à l’entendre des lèvres mêmes de Pierre.

     
    Je me suis imaginé que j’étais à Jérusalem le jour où Pierre est sorti du Cénacle et a pris pour la première fois la parole. Chacun l’entendait dans sa propre langue, je l’ai donc entendu en français. Ce que j’en ai retenu, je l’ai noté comme ceci :


    1.                Fils d'Israël j'ai cru au Dieu puissant, l'unique Dieu de l'univers.
    C'est lui qui a fait le ciel et la terre, pour les donner à ses enfants.

     2.                Puis j'ai suivi Jésus de Nazareth. Certains ont dit : il est prophète.
    Pour moi, il est le Fils du Dieu vivant. Il est venu pour nous sauver.

     3.                Par nos fautes, Il fut condamné à mort. On l'a cloué sur une croix.
    Le Père l'a ressuscité des morts. Il est monté auprès de Dieu.

     4.                Il a répandu sur nous l'Esprit Saint, pour annoncer son évangile.
    Qui croit en Lui ne verra pas la mort. Il recevra la vie de Dieu.

     5.                Aujourd'hui, ne fermez pas votre coeur, repentez-vous de vos péchés.
    Vous serez baptisés au nom du Père, au nom du Fils et de l'Esprit.

     

    Comme le texte est rythmé, j’en ai fait une mélodie. Quel refrain pourrait mieux convenir à cette profession de foi que la parole du Christ lui-même :

                       Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église

     Vous pouvez télécharger ce Credo de Pierre sur le site des Douze. Mais si vous êtes musicien, vous pouvez aussi composer une autre mélodie.

    Cette profession de foi de Pierre est aussi l’occasion de présenter les meilleurs vœux pour l’année 2008 à ceux qui sont sur la route de la foi !!

     

  • Soirée 3 : « Et le Verbe s’est fait chair »

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    Le prologue de Jean arriver à condenser en quelques lignes toute l’histoire du peuple élu depuis la création, et même avant, jusqu’à la vie de Jésus. Celle-ci est résumée par les mots « il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » Le texte donne l’impression de parler d’un vivant.

    Le Christ est donc présenté d’emblée comme surplombant toute la réalité de notre monde par sa présence dès l’origine. Ainsi l’incarnation, citée par ces mots « Et le Verbe s’est fait chair » suggère qu’il s’agit bien de la visite de Celui par qui et pour qui le monde a été fait.

     La conclusion de la lecture des évangiles peut se récapituler en trois points :

    la pierre angulaire de la foi est la résurrection

    la vie de Jésus a été écrite en fonction de sa résurrection

    les récits de l’enfance ont été écrits longtemps après le départ du Christ

     Le résumé de la foi des apôtres est inscrit dans le « symbole des apôtres ».

    Le parcours de foi propose ici, pour revivifier le « Credo », de le relire à l’envers, cet ordre étant plus proche de la démarche de l’homme d’aujourd'hui qui cherche Dieu.

     Avec cet éclairage, on en arrive à voir quels sont les enjeux de l’Incarnation et sur quelles bases on peut les découvrir.

    Au commencement était l’Amour trinitaire. L’Homme-Dieu a la primauté dans la création. En tournant son intelligence vers cette vision de Dieu, l’homme peut et doit se convertir à sa condition d’enfant de Dieu.

     

    La crèche d’Alfera, montrée en médaillon,  provient du site de l’artiste. Elle représente comment, pour le peintre, le germe de l’Homme-Dieu s’insère dans la totalité de la création.