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Soirée 3 : « Et le Verbe s’est fait chair »

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Le prologue de Jean arriver à condenser en quelques lignes toute l’histoire du peuple élu depuis la création, et même avant, jusqu’à la vie de Jésus. Celle-ci est résumée par les mots « il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » Le texte donne l’impression de parler d’un vivant.

Le Christ est donc présenté d’emblée comme surplombant toute la réalité de notre monde par sa présence dès l’origine. Ainsi l’incarnation, citée par ces mots « Et le Verbe s’est fait chair » suggère qu’il s’agit bien de la visite de Celui par qui et pour qui le monde a été fait.

 La conclusion de la lecture des évangiles peut se récapituler en trois points :

la pierre angulaire de la foi est la résurrection

la vie de Jésus a été écrite en fonction de sa résurrection

les récits de l’enfance ont été écrits longtemps après le départ du Christ

 Le résumé de la foi des apôtres est inscrit dans le « symbole des apôtres ».

Le parcours de foi propose ici, pour revivifier le « Credo », de le relire à l’envers, cet ordre étant plus proche de la démarche de l’homme d’aujourd'hui qui cherche Dieu.

 Avec cet éclairage, on en arrive à voir quels sont les enjeux de l’Incarnation et sur quelles bases on peut les découvrir.

Au commencement était l’Amour trinitaire. L’Homme-Dieu a la primauté dans la création. En tournant son intelligence vers cette vision de Dieu, l’homme peut et doit se convertir à sa condition d’enfant de Dieu.

 

La crèche d’Alfera, montrée en médaillon,  provient du site de l’artiste. Elle représente comment, pour le peintre, le germe de l’Homme-Dieu s’insère dans la totalité de la création.

Commentaires

  • En lisant les pages d’Eloy Leclerc qui nous ont été communiquées à la troisième séance, on s’aperçoit qu’une partie de la révélation, présente dès le début dans les écritures, a pu échapper à notre génération au point qu’il faut un « renversement » pour prendre conscience de cette vérité oubliée.
    On peut ainsi se dire que chaque génération, dans sa prise de conscience de la révélation qui nous a été faite, est susceptible d’en laisser dans l’ombre une partie ou une autre !!
    Dans ce cas, comment la communauté chrétienne peut-elle transmettre l’intégralité de la révélation à la génération suivante ? IL faut qu’il y ait en elle, une autre manière d’aborder la révélation que la prise de conscience intérieure. Pour cela elle a constitué un « magistère » qui doit s’attacher à recueillir des formulations qui permettent de garder l’intégralité de la foi.
    Voilà bien une des suite de l’Incarnation : de même que Jésus-Christ a été présent en chair et en os dans ce monde, la communauté chrétienne a la possibilité de définir ces formulations. Elle le fait notamment à travers les Conciles et toutes les activités qui y font suite.
    Le Credo est le texte le plus court qui vise à englober la totalité de la révélation qui nous a été faite.
    A l’autre extrémité se trouve le catéchisme de l’Eglise catholique qui rassemble des textes des Pères de l’Eglise, des Conciles et de certains docteurs. On peut maintenant le trouver sur Internet : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM

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