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Parcours de foi - Page 21

  • François et Marie

    Le pape François prie Marie

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    Dans son exhortation apostolique « La joie de l’évangile »,  le pape François traite de la nouvelle évangélisation. Dans la lignée du synode des évêques sur la nouvelle évangélisation, elle presse tous les catholiques à être des missionnaires de la foi. Vous pouvez trouver un résumé dans info catho.

    Le pape François termine sa lettre par une prière à la Vierge. Voici cette prière.

    marie_argentine.jpg

    Vierge du rosaire en Argentine

    Vierge et Mère Marie,
    toi qui, mue par l’Esprit,
    as accueilli le Verbe de la vie
    dans la profondeur de ta foi humble,
    totalement abandonnée à l’Éternel,
    aide-nous à dire notre “oui”
    dans l’urgence, plus que jamais pressante,
    de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.

    Toi, remplie de la présence du Christ,
    tu as porté la joie à Jean-Baptiste,
    le faisant exulter dans le sein de sa mère.
    Toi, tressaillant de joie,
    tu as chanté les merveilles du Seigneur.
    Toi, qui es restée ferme près de la Croix
    avec une foi inébranlable
    et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
    tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
    afin que naisse l’Église évangélisatrice.

    Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
    pour porter à tous l’Évangile de la vie
    qui triomphe de la mort.
    Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
    pour que parvienne à tous
    le don de la beauté qui ne se ternit pas.

    Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation,
    mère du bel amour, épouse des noces éternelles,
    intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure,
    afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais se s’arrête
    dans sa passion pour instaurer le Royaume.

    Étoile de la nouvelle évangélisation,
    aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
    du service, de la foi ardente et généreuse,
    de la justice et de l’amour pour les pauvres,
    pour que la joie de l’Évangile
    parvienne jusqu’aux confins de la terre
    et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.

    Mère de l’Évangile vivant,
    source de joie pour les petits,
    prie pour nous.
    Amen. Alléluia !

    Télécharger la prière à Marie

  • unité

    De la Toussaint
    à la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens

    unitgé-1.jpgA la Toussaint, nous avons acclamé la foule immense qui se rassemblait en un seul peuple. Voilà un bien beau rassemblement qui s’organise petit à petit : des gens de tous âges, de toutes régions, de toutes nations : un vrai rassemblement catholique au sens premier du terme. Et celui qui prendra la tête de ce rassemblement, c’est Jésus-Christ lui-même. Il en sera le roi : un roi unique, pour un rassemblement unique, et pour un Royaume qui n’est pas de ce monde. Cette grande multitude sera unique et catholique !

    Cette prise de conscience, qui naît et grandit en nous à l’occasion de la Toussaint et de la Fête du Christ Roi, nous amène tout naturellement à souhaiter que ce roi revienne comme il l’a promis, ou plutôt qu’il nous entraîne et nous prenne avec lui là où il est monté, là où le mal n’existe plus, et où tout est saint. A sa suite, nous formons une foule une, sainte et catholique ! Ce souhait peut devenir prière, et s’intensifier au long de décembre, au fur et à mesure que s’égraineront les dimanches de l’Avent.

    Au temps de Noël, lorsqu’ils fêtent la naissance de Jésus sur terre, qu’ils se rappellent le début de sa vie ici-bas, les chrétiens ont tendance à oublier, quelques jours durant, le désir que revienne le Christ pour nous conduire vers le Royaume du Père. Certes, de la naissance de Jésus et de son enfance, on ne connaît que peu de choses. Les récits, écrits après la résurrection, sont brodés et enjolivés. Cette fête de Noël échappe pratiquement aux chrétiens. Elle est devenue une fête pour tous, une fête de l’enfant.unité-image.jpg

    Les festivités terminées, on en revient à ce qu’on souhaitait : découvrir Jésus, devenu adulte, se manifestant dans la vie publique et dévoilant son projet. Il voulait, et veut toujours, réunir tous les peuples. Il se choisit donc des disciples. C’est la quatrième caractéristique de l’assemblée qu’il désire : elle sera donc une, sainte, catholique et apostolique.

    Pour continuer l’œuvre du Christ, et selon sa prière, les apôtres doivent former un groupe uni. Les chrétiens éprouvent de plus en plus le besoin de la présence du Maître. Car, le temps ayant passé, leurs communautés se sont élargies, l’histoire a déroulé ses péripéties et des difficultés se sont amoncelées. Est-ce une déchirure, ou l’impossibilité de refléter dans le monde tous les aspects de la promesse et de l’action de Jésus ? Probablement un peu des deux.

    Voyons sommairement quelles sont les divergences.

    Les églises orthodoxes servent une nation. Chacune est autonome pour servir la nation dans la quelle elles sont implantées. Ils sont en mauvaise position pour faire un mouvement international,  pour trouver cet aspect, ils participent au Conseil œcuménique (fondé en 1948). http://www.oikoumene.org/fr

    Les protestants considèrent que l’incarnation est clôturée. Ils ne veulent pas d’une structure incarnée des chrétiens. Ils ne donnent donc aucune indication aux états sur la manière dont ils doivent s’organiser. Pour harmoniser leurs conceptions et leurs services, ils participent également au Conseil  œcuménique.

    L’église catholique (qu’on devrait mieux appeler l’église de Pierre) considère que son organisation  est une réponse à la bénédiction de Jésus sur Pierre. Elle rassemble ses fidèles dans une structure supranationale  digne d’un empire, l’empire romain dans lequel elle s’est développée. Elle est évidemment perçue comme un concurrente par les états, Tous les libres penseurs cherchent à la détruire car ils voient en elle un coururent à la liberté des états.

    L’Eglise de Pierre ne cherche donc pas en dehors d’elle une structure de rassemblement. Elle participe au Conseil œcuménique comme observateur dans le Conseil œcuménique.

    On voit que l’unité des chrétiens est directement liée à la construction des états et à la paix dans le monde. Que ce soit en aidant les états de l’intérieur, en les laissant totalement  indépendant ou en proposant une réunion des nations pour l’autre monde quitte à manifester  une prétention abusive à l’image de Jésus qui s’est déclaré roi pour l’autre monde et a finalement été condamné. Réaliser l’unité des chrétiens consiste évidemment à trouver un seul chef pour l‘humanité.

    Semaine de prière

    Tout naturellement, au début de chaque année, au moment où les textes liturgiques rappellent que Jésus choisit ses apôtres, les chrétiens consacrent une semaine pour prier afin que tous ne fassent plus qu’un, qu’ils forment une seule Eglise : une Eglise une, sainte, catholique et apostolique. Cela nécessite du temps pour s’informer, se rencontrer, prier ensemble.

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    Comment participer activement à cette semaine en 2014 ?

    Vous désirez être informés, prier ensemble ? Vous trouverez une foule de renseignements sur :

    -          Le site du Conseil Oeucuménique des églises ‘(http://www.oikoumene.org/fr )

    -          Le site du Comité Interecclésial de Bruxelles, le CIB (http://comiteinterecclesialbruxelles.wordpress.com/).
    Ces deux sites donnent également des documents pour préparer des célébrations au cours de la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens : affiches, thèmes, réflexions.

    -      Le site de l’UP des Douze, dans l’agenda des rencontres.

  • Albert Jacquard

    Albert Jacquard

    Est décédé le 11 septembre 2013.

    A l’occasion de sa disparition, nous avons pu écouter l’émission « Noms de dieux » enregistrée en 1994. En voici quelques idées fortes. Il y montre sa vision de l’univers, ses appréhensions sur les manipulations génétiques et l’accroissement de la population ainsi que la responsabilité de l’homme devant son avenir.

    Albert Jacquard, ADN, génétique, éthique

    Noms de Dieux

    Chez Albert Jacquard, la science a eu raison de la foi. Il a la religion de l’humanitude.
    Humaniste et biologiste il a écrit de nombreux livres de vulgarisation, un des plus connu étant : “La légende de la vie”.

    I Le nom

    « Noms de ceux dont les liens sont Dieu ! » Voilà une expression curieuse. Elle manifeste que  Les hommes en s’assemblant, font plus qu’eux-mêmes et cela constitue la réalité suprême.

    En tant que scientifique, il ne croit à rien. Il n’y a pas de Dieu puissant, de Dieu créateur. Albert Jacquard veut construire le monde pour le milliard d’hommes qui  vient. Il faut rechercher la dignité de tous les hommes. De ce point de vue, l’évangile et le manifeste de Karl Marx sont des livres compatibles.  Il a une prédilection pour saint François d’Assise, pour son amour de la nature qui l’émeut lui le scientifique. Car la réalité principale c’est l’univers dans lequel nous grandissons.

    On oppose parfois deux termes :  “religere” ou  “relegare” : relier ou relire ? Il préfère le deuxième terme. Il ne faut pas se relier à quelque chose. Nous sommes dans le monde et il ne faut pas chercher autre chose.  Il faut relire le monde pour discerner l’important. Parmi les événements importants il y a notre prochain avenir. D’ici quelques années nous serons 11 milliards sur la terre.

    II L’image

    L’image choisie est une spirale d’ADN. Pour Albert Jacquard, c’est une molécule simple et banale qui n’est vraiment pas séparée de la matière. La cellule vivante est simplement hypercomplexe. Mais elle a découvert et mis en œuvre l’accumulation d’informations. L’ajustement extraordinaire des constantes de l’univers qui permet la vie ne le désarçonne pas. Il ne croit pas à un Dieu créateur, il adhère à la notion des multivers, notion défendue entre autres par Stephen Hawking. Cette notion indique que de nombreux univers sont nés spontanément avec diverses compositions de ces constantes de base. Il se fait que nous sommes par hasard dans l’univers où l’assemblage des constantes permet la vie.

    Pourtant, nous sommes plus que des objets par la conscience que nous prenons de ce que nous sommes.   « Maintenant que j’ai découvert l’ADN, j’ai découvert le secret de ce qui m’a fait. Je suis responsable le de ce que j’en fais ». Avec la connaissance de l’ADN qui est la nôtre au XXème siècle, nous sommes devenus quasi créateurs.

    Nous sommes plus que des objets principalement par tous les contacts que nous avons eus.  « Je suis le résultat de ceux qui m’ont regardé et entouré. Je suis les liens que je tisse. Il faut organiser le monde pour que chacun puisse devenir une personne. Or nous en sommes loin ! »

    III La phrase

    « Il y a des choses qu’il vaudrait mieux ne pas faire » Albert Einstein.

    Cette phrase a été prononcée peu après l’explosion d’Hiroshima. Les physiciens ont constaté alors qu’une science dont on est fier, peut provoquer des désastres invraisemblables. Mais après la bombe atomique et ses destructions, il y a les dangers des biologistes et des manipulations génétiques. L’aventure humaine a consisté depuis le début à se donner de plus en plus de pouvoir. Avec la découverte du code génétique, nous sommes arrivés à un tournant. De nombreuses situations nouvelles peuvent réduire l’homme a à un objet.

    Par exemple, si on peut connaître et divulguer l’avenir génétique des personnes que vont  dire l’employeur lors de l‘embauche, l’assureur…  Qui va décider ? Il faut aussi stopper le commerce des organes où les plus pauvres vendent des parties de leur corps au plus riches !  Le diagnostic préimplantatoire, par exemple, permet d’écarter les embryons ayant la maladie de Tay-Sachs. Mais qu’en sera-t-il si ce diagnostic annonce un enfant qui aura la maladie d’Alzheimer à 60 ans ? Faudra-t-il éliminer ces enfants ? Puisque nous auront le choix, faut-il arrêter de soigner les retraités parce que cela n’est plus rentable ? Il faut retirer tous les problèmes de santé de la logique économique. Nous semblons nous diriger vers un avenir monstrueux.

    Pour éviter les dangers, il faut, après avoir introduit une démocratie de gestion, instaurer une démocratie de l’éthique. Il faut en effet savoir dire non quand on côtoie des choses inacceptables et décider ensemble de notre avenir.

    IV Le symbole

    Une pierre qui contient l’empreinte d’une fougère.

    Il aurait pu prendre la main de Pech Merle. Elle indique la possibilité de se survivre. Le monde se souvient de tous les événements qui ont lieu dans son histoire.

    Pourquoi une pierre lui fait-elle penser à la vie humaine : parce qu’il n’y a pas de frontières entre l’inanimé et le vivant. Mais il a beaucoup de différences quant aux performances dont nous sommes capables.

    En découvrant l’amour, nous tissons des liens et nous construisons notre interdépendance, nous sommes responsables  de Dieu ! Il n’y a pas besoin de Dieu. D’ailleurs le Dieu jaloux, tout puissant et vengeur est mort avec Jésus-Christ comme l’a dit le dominicain Carbonel. (« Dieu est mort en Jésus-Christ »)

    V Le pari

    Demain dépend de nous.

    Nous sommes responsables de ce qui va arriver. Or nous courons dans la pire des directions. Nous poussons la compétition, la destruction des uns par les autres. Si je suis en compétition avec l’autre, je ne tisse plus de lien, par conséquent je suis en train de ma suicider. Il faut extirper la notion de compétition de toute la société.  « Il faut dire : tu vas te construire avec l’aide des autres, et pas tu vas être meilleur que les autres. »

    Autre défi : l’augmentation de la population. Son souci est toujours ce nombre de 11 milliards que nous allons atteindre. Pour s’y apprêter, nous devons consommer moins pour qu’il y ait de la place pour les futures générations. Il faut être égaux dans le partage des richesses de la terre. Pour aider à affronter la surpopulation, il faut absolument favoriser l’éducation des filles.

    L’avenir est donc une question de partage. Et Dieu dans tout cela ? « Si l’homme construit l’amour, il construit Dieu. Il n’y a pas besoin de chercher plus loin ».

     

    Peut-être ces quelques idées vous donneront-elles l’envie de
    revoir cette émission.