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Réflexion - Page 16

  • Année 2012 et fin du monde

    Le temps qui passe - 2012 - la fin du monde

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    On a parlé de la fin du monde en ce début d’année. Cela partait des calculs de Mayas. Ceux-ci étaient fort avertis des mouvements des étoiles et constellations dans la galaxie de la voie lactée. Dans leurs calculs ils détectent la fin d’un cycle long dans l’année 2012. Des sites existent donnant toutes les explications sur ces calculs et les incertitudes qui les accompagnent.


    Mais qu’en est-il pour le chrétien. La fin du monde est un élément essentiel de la foi du chrétien. Elle est le moment où tous ceux qui auront vécu sur terre seront rassemblés en un seul peuple sous un seul chef Jésus Christ. Celui-ci a bien dit qu’il n’y a pas de critères sur terre, dans l’évolution de l’univers où dans le déroulement de l’histoire, pour connaître le moment où cet événement arrivera. Personne ne peut dire ce sera demain où ce sera à telle date. Même le Fils de l’Homme ne peut le dire. Ce moment appartient au Père.

    Dès lors, de nombreuses questions se posent au sujet de cet événement. Retenons-en deux. Tout d’abord comment expliquer qu’on ne puisse pas prédire ce moment ? Qu’y a-t-il de si mystérieux dans la vie des hommes qui n’appartienne qu’au Père ? Ensuite comment décrire un point positif de ce rassemblement pour nos affections les plus proches ?

    Voyons d’abord la première question. Quelle est donc cette réalité mystérieuse qui nous dépasse complétement ? Regardons du côté de la vie humaine. Sa transcendance dépasse complétement toutes nos sciences. Une seule vie humaine, dépasse toutes les conditions qui étaient réunies lors de son apparition. Or voilà que Dieu donne la vie ± 140 millions de fois par an. Et nous sommes déjà ± 82 milliards qui avons fait notre apparition sur terre, dont 7 milliards sont toujours en chemin. Qui pourrait dire : « C’est l’heure, tout le monde a reçu sa vie » sauf Dieu le Père ? Il n’y pas de critères biologiques, génétiques, sociologiques, politiques, écologiques qui puissent aboutir à cerner le don de la vie. Ce n’est donc pas une date de nos calendriers qui puisse situer le jour. Celle-ci dépend des procédés de calculs des civilisations et des repères chronologiques que les hommes se sont conventionnellement donnés pour situer les événements de leur histoire. Et Jésus Christ nous a bien dit que, lorsque ce jour arrivera,  nous serions tous surpris. Il semble bien que ce soit parce que la fin du monde signifie la limite du don de nouvelles vies qu’il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de la prévoir. Qu’elle survienne demain où dans cent ans ne devrait pas nous surprendre.

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    La deuxième question est celle de savoir ce qui peut me faire désirer ce jour. Quel est le point positif qui peut rencontrer mes affections les plus proches ? Or il y a une différence très nette pour les familles. Tant que la vie continue, les familles sont coupées en deux. En simplifiant on peut dire que se trouvent ici sur terre les parents et leurs enfants et que les grands-parents sont déjà arrivés dans le Royaume. Mais les séparations que cela engendre sont parfois bien douloureuses comme celle qui frappe une veuve qui doit vivre sans son mari, ou une mère sans un de ses enfants. Une fois la fin du monde arrivée, les familles seront entièrement réunies. Il n’y aura plus deux côtés. Et on peut imaginer de gigantesques réunions de familles. Cette situation, du point de vue des familles, peut se résumer comme suit : chacun sera avec ses parents et grands-parents d’une part, et d’autre part avec ses enfants et petits-enfants.  

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    Pour terminer, faisons confiance au Père pour que l’aboutissement du monde soit le couronnement du don de la vie. Et soyons sûrs que Dieu n’a pas donné la vie pour la reprendre, et ne nous a pas poussés à vivre en famille pour ensuite les séparer.

    En attendant, occupons-nous avec toute notre énergie de nourrir, éduquer, soigner, organiser les   140 millions de vie qui vont venir au jour en 2012 et qui n'épuisent pas encore la largeur du coeur d'un Dieu si bon !

  • 82 miliards

    82 milliards
    de la Toussaint au Christ-Roi

     

    david,pauvre,roi,toussaint,multitude,rassemblementEn 1999, d’après les démographes, nous étions à peu près 80 milliards d’êtres humains à être apparus sur terre.

    A la Toussaint 2011, 12 ans après, nous sommes 7 milliards actuellement sur terre, et chaque année il naît 140 millions. Le site de Yann Arthus Bertrand a d’ailleurs changé son titre ! Et en ce qui concerne le nombre d’êtres humains apparus sur terre depuis le début de l’histoire,  nous devons atteindre 81,68 soit plus ou moins 82 milliards. Si nous désirions réunir toutes les familles, quelques soient les générations, de façon que tous ceux qui se sont aimés soient réunis en un seul lieu, nous serions 82 milliards ! De cette multitude, 75 milliards sont déjà retournés auprès du Père, 7 milliards sont encore confiés à nos soins, à notre sollicitude, à notre solidarité, à notre travail, à notre imagination, à notre dynamisme … Par toute cette activité, nous devons nourrir ces 7 milliards, les soigner, les élever, les enseigner, les lancer dans la vie active, les pousser à l’amour …

    Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cette question est posée principalement par ceux qui pensent que la terre devient trop petite pour la population qui est en croissance. Ils se demandent combien de personnes la terre peut porter, combien nous serons en 2020, en 2050 ? Ils cherchent à savoir si nous pourrons trouver et distribuer la nourriture en suffisance ?

    Nous pouvons aussi nous poser cette question devant les 82 milliards que Dieu va rassembler, nombre qui n’est pas encore complet. Quand cela finira-t-il ? Personne ne peut le dire. Et, pour le chrétien, la parole du Christ a été claire à ce sujet. “Nul ne peut le dire sinon mon Père”. Il n’y a pas de critères démographiques, politiques, économiques, écologiques, sociologiques… qui puissent nous indiquer  l’heure du rassemblement final à laquelle le nombre sera complet. Simplement le chrétien dit que le Royaume est déjà là, ce qui veut dire que le rassemblement est commencé et que ceux qui vivent ici maintenant, sont sur le chemin du grand jour. Le chiffre symbolique et biblique de 144 milliards me fait penser à cette complétude, à cette foule immense que nul ne peut dénombrer. “Je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable sur le bord de la mer” avait dit Dieu à Abraham.

    C’est le moment de rappeler que chacun est né d’un geste personnel du Père. L’homme n’est pas une simple émergence des lois de la nature. Le Père se penche sur la terre avec sollicitude personnellement au moins 140 millions de fois par an. “Mon Père travaille tout le temps”  a dit le Christ. Car il n’y a pas moyen de penser que ces nouveaux venus soient venus à l’insu du Père, ou sans qu’ils soient désirés.

    Un autre sujet peut aussi surgir à notre esprit. Qui va conduire tous ces peuples ? Qui va faire de cette multitude un seul peuple ? Sur terre, les hommes se sont constitués en pays, en nation, chacune avec ses lois, chacune avec son chef. Il est déjà difficile de trouver des chefs et d’établir la paix entre les peuples.

    Alors qui va rassembler non seulement les 7 milliards mais encore ceux que la terre n’a pu retenir et qui sont hors de son atteinte ? C’est celui qui a traversé la mort pour nous. Il a le cœur du pauvre et le cœur du roi, le cœur du lépreux et le cœur de David. Dans la messe de dimanche prochain, il se présente comme le berger de l’humanité.

    C’est ainsi que, pour trouver un chef à la multitude de la Toussaint, nous nous dirigeons vers la fête du Christ-Roi.

    Il restera un dernier souci : comment préparer sa venue ? Il faut s’occuper des 7 milliards qui ne sont pas encore arrivés au but et de tous ceux qui doivent encore venir pour qu’ils soient eux aussi sur le chemin du Royaume où le Fils de l’Homme va les accueillir. Ce sera notre préoccupation pour l’Avent.

  • Grandes Conférences Liégeoises

    Grandes Conférences Liégeoises
    Programme de la saison 2011-2012

    Comme chaque année, nous relayons le programme des
    Grandes Conférences Liégeoises.

    Une manière de mettre en évidence les grandes questions qui se posent aujourd'hui.

     

    06/10/2011

    Philippe MAYSTADT
    Président de la BEI

    "Quelles stratégies pour l'Europe?"

    03/11/2011

    Susan GEORGE
    Présidente d'honneur d'ATTAC

    "Leurs crises, nos solutions"

    15/12/2011

    Stéphane HESSEL
    Diplomate, militant politique

    "Indignez-vous! Engagez-vous!"

    19/01/2012

    Marie-Elisabeth FAYMONVILLE
    Anesthésiste, réanimatrice

    "Hypnose: un outil pour une meilleure gestion d’une douleur"

    02/02/2012

    Aldo NAOURI
    Pédiatre

    "L'éducation des enfants: l'urgence de s'y mettre!"

    08/03/2012

    André BRAHIC
    Astrophysicien

    "De feu et de flamme : le monde merveilleux des planètes géantes, de leurs anneaux et satellites"

    12/04/2012

    Pr. François DAMAS
    Médecin, chef de service Soins Intensifs

    Eric VERMEER
    Bioéthicien, infirmier spécialisé Soins Palliatifs

    Karin RONDIA
    Médecin, rédactrice en chef magasine "Equilibre"

    "Choisir sa mort"