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Prière - Page 4

  • saint-Joseph

    Poue ceux qui ne connaissent pas le site du Vatican voici :

     

    MESSE SOLENNELLE D'INAUGURATION DU PONTIFICAT
    DU PAPE FRANÇOIS

    HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

    Place Saint-Pierre, Mardi 19 mars 2013
    Solennité de saint Joseph

     Comment Joseph exerce-t-il cette garde ? Avec discrétion, avec humilité, dans le silence, mais par une présence constante et une fidélité totale, même quand il ne comprend pas. Depuis son mariage avec Marie jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, il accompagne chaque moment avec prévenance et avec amour. Il est auprès de Marie son épouse dans les moments sereins et dans les moments difficiles de la vie, dans le voyage à Bethléem pour le recensement et dans les heures d’anxiété et de joie de l’enfantement ; au moment dramatique de la fuite en Égypte et dans la recherche inquiète du fils au Temple ; et ensuite dans le quotidien de la maison de Nazareth, dans l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus.

    Comment Joseph vit-il sa vocation de gardien de Marie, de Jésus, de l’Église ? Dans la constante attention à Dieu, ouvert à ses signes, disponible à son projet, non pas tant au sien propre ; et c’est cela que Dieu demande à David, comme nous l’avons entendu dans la première Lecture : Dieu ne désire pas une maison construite par l’homme, mais il désire la fidélité à sa Parole, à son dessein ; c’est Dieu lui-même qui construit la maison, mais de pierres vivantes marquées de son Esprit. Et Joseph est « gardien », parce qu’il sait écouter Dieu, il se laisse guider par sa volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l’entoure, et il sait prendre les décisions les plus sages. En lui, chers amis, nous voyons comment on répond à la vocation de Dieu, avec disponibilité, avec promptitude, mais nous voyons aussi quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création !

    La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise : c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu !

    Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. À chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des « Hérode » qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme.

    Je voudrais demander, s’il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes « gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ! Mais pour « garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes ! Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises : celles qui construisent et celles qui détruisent ! Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !

    Et ici j’ajoute alors une remarque supplémentaire : le fait de prendre soin, de garder, demande bonté, demande d’être vécu avec tendresse. Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse !

    Aujourd’hui, en même temps que la fête de saint Joseph, nous célébrons l’inauguration du ministère du nouvel Évêque de Rome, Successeur de Pierre, qui comporte aussi un pouvoir. Certes, Jésus Christ a donné un pouvoir à Pierre, mais de quel pouvoir s’agit-il ? À la triple question de Jésus à Pierre sur l’amour, suit une triple invitation : sois le pasteur de mes agneaux, sois le pasteur de mes brebis. N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le Pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son sommet lumineux sur la Croix ; il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras pour garder tout le Peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits, ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité : celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison (cf. Mt 25, 31-46). Seul celui qui sert avec amour sait garder !

    Dans la deuxième Lecture, saint Paul parle d’Abraham, qui « espérant contre toute espérance, a cru » (Rm 4, 18). Espérant contre toute espérance ! Aujourd’hui encore devant tant de traits de ciel gris, nous avons besoin de voir la lumière de l’espérance et de donner nous-mêmes espérance. Garder la création, tout homme et toute femme, avec un regard de tendresse et d’amour, c’est ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance ! Et pour le croyant, pour nous chrétiens, comme Abraham, comme saint Joseph, l’espérance que nous portons a l’horizon de Dieu qui nous a été ouvert dans le Christ, est fondée sur le rocher qui est Dieu.

    Garder Jésus et Marie, garder la création tout entière, garder chaque personne, spécialement la plus pauvre, nous garder nous-mêmes : voici un service que l’Évêque de Rome est appelé à accomplir, mais auquel nous sommes tous appelés pour faire resplendir l’étoile de l’espérance : gardons avec amour ce que Dieu nous a donné !

    Je demande l’intercession de la Vierge Marie, de saint Joseph, des saints Pierre et Paul, de saint François, afin que l’Esprit Saint accompagne mon ministère et je vous dis à tous : priez pour moi ! Amen.

  • MON FILS BIEN-AIME

     

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    CELUI-CI EST MON FILS BIEN-AIME

     poème 

     

    1. L'ange l'avait dit à Marie :
    L'enfant qui va naître sera grand.
    Il sera le Fils du Très-Haut.
    Sur Lui viendra une voix qui dira :

    CELUI-CI EST MON FILS BIEN-AIME,
    EN LUI J'AI MIS TOUT MON AMOUR,
    ECOUTEZ-LE !  ECOUTEZ-LE !

    2. Quand Jean-Baptiste vit Jésus
    et le baptisa dans le Jourdain,
    il reconnut l'Agneau de Dieu.
    Survint alors une voix qui disait :

    3. Jésus avant de nous quitter
    prit avec Lui Pierre, Jacques et Jean.
    Il fut pour eux transfiguré.
    D'en haut revint une voix qui disait :

     

    Voici un petit air pour le chanter.
    podcast

    Voici aussi les partitions :

    soit complète, pour les accompagnements, soit réduite.

     

  • Âme du Christ

    La prière de saint Ignace !

     

    IHS.jpgVoici bientôt le 31 juillet qui est la fête de saint Ignace de Loyola. C’est l‘occasion de parler d’une prière qui lui tenait à cœur : « Âme du Christ ». Nous l’avons chantée à Villers-Saint-Siméon en 2005 (le 31 juillet était un dimanche) pour fêter un anniversaire d’ordination du Père Geo Longrée.

    Mais avant d’y arriver, regardons deux prières particulières qui sont présentes dans l’eucharistie, le Notre Père et l’Agneau de Dieu.



    Le Notre Père est une prière qui pousse à entrer en dialogue avec le Père. Nous croyons que le Père est notre Père à tous. Pendant que nous récitons ensemble la même formule, chacun peut compléter en faisant part au Père des situations concrètes qu’il rencontre. Quel est le pain dont il a besoin ? Quel est le geste qu’il n’arrive pas à pardonner ? Quel est le pardon dont il a besoin ? Quelle est la tentation dont il n’est pas maître ?

    Il en est de même pour l’agneau de Dieu. Cette invocation est bien le pendant de la prière précédente. C’est la prière au Messie, au Fils. On la trouve déjà chez les prophètes. C’est la prière du lépreux qui cherche la guérison, la prière du perdu qui cherche son chemin. Elle pousse aussi chacun, de la même manière que le Notre Père, à nouer un dialogue avec le Fils en lui parlant du trajet difficile de sa vie.

    Revenons à saint Ignace. Dans ses conseils, il insistait pour que l’on clôture toutes les méditations par un dialogue avec le Père d’abord, puis avec le Fils. Il disait qu’il ne fallait pas se contenter de méditer et réfléchir, qu’il ne fallait pas en rester simplement à une belle idée mais qu’il fallait toujours que cela nous pousse à entrer en dialogue avec chacune des deux personnes.

    Pour appuyer ce conseil, il présentait plusieurs prières dont le Notre Père, mais curieusement, l’Agneau de Dieu était remplacé par une autre prière « Âme du Christ ». On lui en a attribué la paternité, bien que cette prière existait vraisemblablement bien avant lui, mais il l’a vraiment mise en évidence en la citant dans son fameux livre de conseils « Les exercices spirituels ».

    Voici cette prière.

    Âme du Christ, sanctifie-moi.
    Corps du Christ, sauve-moi.
    Sang du Christ, enivre-moi.
    Eau du côté du Christ, lave-moi.

    Passion du Christ, fortifie-moi.
    O bon Jésus exauce-moi.
    Dans tes blessures cache-moi.
    Ne permets pas que je sois séparé de toi.

    De l'ennemi défends-moi.
    A ma mort appelle-moi.
    Ordonne-moi de venir à toi.
    Pour qu'avec tes saints je te loue.

    Dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

    Le Père Gélineau a composé une mélodie pour cette prière. Je ne sais si on trouve encore la fiche qui portait le numéro D21.

    Vous pouvez la trouver ici.