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  • Noël

    Chrisme b.jpgPeu de temps après le départ de Jésus, quand les chrétiens se réunissaient en fin d’année, ils veillaient et priaient pour son retour. On trouve dans saint Paul des traces cet aspect de la foi : « Il va revenir comme il est parti ». Cette pensée est restée longtemps très vivace. Nous la retrouvons au quatrième siècle dans ce livre de  “la Cité de Dieu” de saint Augustin. La conviction du retour proche du Christ est même un espoir de paix et un encouragement à travailler à l’ordre sur la terre.

    Mais, au fur et à mesure que les années passaient, il fallait calmer cette fièvre qui présentait le retour du Christ comme très proche. D’autant plus que cette perspective s’accompagnait d’idées de catastrophe liées au mot apocalypse. Pour occuper le temps, dans ces veillées de prière, on a peu à peu insisté sur la première venue du Christ, plutôt que sur la deuxième. Certains disent aussi que les crèches vivantes sont apparues avec saint François. On cherchait ainsi à entretenir un sentiment populaire de la proximité de Dieu avec la vie des hommes : c’est le Noël d’aujourd'hui. Cette pratique est devenue une habitude quasi universelle. Elle a automatiquement repoussé dans l’ombre l’attente d’un homme qui prendrait la tête de l’humanité.

    Pourtant toute la prière de l’Avent reste entièrement dédiée à cette espérance de la venue d’un messager providentiel qui se mettra à la tête de nations. C’est donc bien un adulte, un homme dans la pleine possession de ses moyens que la lecture du prophète Isaïe nous invite à attendre.

    L’attente d’un homme qui apparaisse comme un chef providentiel a cependant réapparu nettement à l’occasion de l’élection américaine. Barak Obama, par son origine, par son charisme et son intelligence a séduit la plupart des populations. Celles-ci voient en lui une personnalité ayant les qualités voulues pour être homme de tous, et rester proche du peuple même en endossant le pouvoir. Certains journaux ont même relaté la victoire d’Obama en disant : « Voici le nouveau maître du monde »

    L’espoir d’un descendant, qui soit de notre chair, de notre race, qui se mettrait à la tête des nations est donc un sentiment populaire bien réel et répandu par toute la terre. Mais il est mal dirigé, car Barak Obama, contrairement au Christ, ne va pas renoncer aux pouvoirs qu’on lui offre pour accéder à une position plus large et il sera seulement le président, pour un temps court (par rapport aux enjeux de la paix et de la prospérité !), des USA.

    Qui pourrait être cet être mystérieux, sinon le Fils de Homme. Les chrétiens qui le savent mais leur voix s’est fortement estompée par l‘insistance mise quasi uniquement sur la naissance. Ils devraient peut-être réécrire, à l’instar de la “Cité de Dieu”, une “ONU de Dieu” pour manifester que Dieu seul pourra faire aboutir ce désir de l’humanité d’établir la paix sur terre et comment il va le faire.

    Mais déjà : Très joyeuse fête de Noël à tous les visiteurs de ce blog, un jour, quelqu’un de notre chair se mettra à la tête de l’humanité.

  • Multiculturalisme, un gadget ou une réalité ?

    Tahar Ben Jelloun

     

    Le 27 novembre, c’était la conférence de l’écrivain marocain. Mais est-ce bien un conférencier que nous avons écouté, ou simplement un homme, un conteur.

    Après avoir attentivement écouté les mots d’accueil, il s’est mis a improvisé un bon quart d’heure sur les mots du présentateur. Il en est venu à son exposé.

    L’image la plus saisissante pour illustrer son exposé est l’invitation qu’il avait reçue à participer à l’inauguration d’un musée d’art islamique au Qatar. En arrivant, il se trouve devant des buildings immenses qui semble lui dire qu’il est devant un monde moderne qui n’a rien à voir avec l’islam. Puis il apprend que l’architecte est un américain d’origine chinoise. Celui-ci, pour s’imprégner de la culture musulmane, s’est rendu au Caire pour visiter la splendide mosquée Ibn Tulun et s’en inspirer.

    Ainsi, en seul événement se mêlait l’Occident, l’Asie, l’islam. « C’est cela le multiculturalisme, il n’y a pas besoin de le vouloir, il est là devant nous. Il faut vivre avec.»

    Ainsi au fil de nombreuses anecdotes défilent devant nous les souffrances, les craintes et les espérances des hommes.

    Par un côté, cet homme représente tous les hommes, il les a racontés dans ses romans. Prenez la pêine de vous rendre sur son site.

    En conclusion, lisez ses romans, et lisez ou relisez « Le racisme raconté à ma fille ».