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  • Matin de Pâques

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    Comme l'année dernière, j'ai eu l'occasion de passer la veillée de Pâques en relisant les sept lectures choisies pour la veillée et les sept psaumes qui suivent.  Pas encore de résurrection. Ce jour est le septième de la création , le jour où Dieu se repose de tout de qu'il a fait.

    Puis, ce dimanche matin, je me suis rendu très tôt à l'église. En même temps, ce matin est celui du huitième jour de la création, ou du premier jour de la nouvelle création, le jour ou Dieu fit la lumière, .

    J'ai lu le psaume 138. « Tu as mis sur moi ta main, prodige de savoir qui me dépasse ... » Ensuite vient l'évangile : « Le premier jour de la semaine, de bon matin, les femmes se rendirent au sépulcre ... »

    Cela convient bien à la fête de Pâques cet aspect d'intimité. D'ailleurs, pour les apôtres, cela s'est passé ainsi : les apparitions étaient pour eux, pour ceux qui l'avaient déjà suivi et qui étaient ses amis, ses intimes. Ce n'était pas encore une annonce au monde entier. Ils sont restés enfermés pendant ce temps des retrouvailles.

    L'annonce publique de la foi et même de la résurrection s'est faite seulement 50 jours plus tard : à la descente du Saint-Esprit qui donne la force d'en haut. Cela conviendrait donc aussi parfaitement que la Pentecôte soit consacrée à une annonce publique de la foi, adressée au mon entier, comme le fait penser ce rassemblement de tous les peuples qui étaient venus ce jour-là pour entendre le discours de Pierre.

    Comme nous entrons dans un ère où la chrétienté est disparue voilà une nouvelle manière de passer ces 50 jours. Le caractère intime où seuls des chrétiens se rassemblent serait présent à la fête de Pâques. L'aspect catholique du mystère du salut serait annoncé lors d'un fête de la Pentecôte remise à l'honneur.

    C'est dans l'intimité que Jésus dit à ses apôtres : « Allez dans toutes les nations », mais c'est seulement quand il est parti que l'Esprit les saisi pour les pousser à faire une annonce publique à toutes les nations. Elle affirme que l'issue de la vie est promise à tous.

    Joyeuses fêtes de Pâques aux visiteurs de ce "Parcours de foi".

     

  • Pentecôte

    Copie de ES médaille ptc.jpgIl est l’Esprit du Père et du Fils !

    Qu’il vienne L’Esprit du Père qui nous a fait
    et du Fils qui nous a visité !

    1. Veni Creator Spiritus, mentes tuorum visita :
    Imple superna gratia,
    Quae tu creasti pectora.

    Il est le don que le Père va mettre dans coeurs et sur nos lèvres.

    2. Qui diceris Paraclitus, Altissimi donum Dei,
    Fons vivus, ignis caritas,
    Et spiritalis unctio.

    Il est l’Esprit des sept dons, que le Fils a partagé à son départ.

    3. Tu septiformis munere, Digitus paternae dexterae,
    Tu rite promissum Patris,
    Sermone ditans guttura.

    Il prends soin de nous comme un Père :
    après nou
    s avoir donné les sens du corps pour vivre sur la terre
    il nous donnera les sens de l’esprit
    pour vivre au Royaume.

    4. Accende lumen sensibus : Infunde amorem cordibus :
    Infirma nostri corporis
    Virtute firmans perpeti.

    comme un Seigneur, il chasse pour nous les démons
    et nous conduit sur des prés d’herbe faîche

    5. Hostem repellas longius, Pacemque dones protinus:
    Ductore sic te praevio
    Vitemus omne noxium.

    Le voici, le grand Enseignant qui nous apprend à dire “Notre Père” avec le Fils
    et
    nous pousse à dire “Agneau de Dieu” quand nous rencontrons l’envoyé du Père.

    6. Per te sciamus da Patrem, Noscamus atque Filium,
    Teque utriusque Spiritum
    Credamus omni tempore.

    Gloire, honneur et louange
    à notre Dieu :
    Père, Fils, Saint-Esprit

    7 Deo Patri sit gloria, et Filio, qui a mortuis
    Surrexit; ac Paraclito,
    In saeculorum saecula. Amen.

     

  • Pâques : veiller une deuxième nuit jusqu’au troisième jour

    P1020017 wb.jpgLe lendemain de la mort de Jésus, les apôtres et les femmes qui les accompagnaient au cénacle ont passé une deuxième nuit après la mort du Christ. Ils se sont mis probablement à prier, à lire l’écriture.

    Le troisième jour au matin, Marie-Madeleine se rend au tombeau. A son retour, Marie et les apôtres ont réalisé que Jésus n’était plus au tombeau, il n’était plus ici ou là, mais partout, à l’instar du Père. Une présence immense les englobait. Aucun mot ne peut décrire cette retrouvaille entre le Père et le Fils. Pour ne pas rester sans rien dire, les chrétiens ont dû chercher dans l’écriture. Celle-ci, en effet, parle de Jésus ! Ils ont trouvé le psaume 138 : «  … tu as mis sur moi ta main, prodige de savoir qui me dépasse … » Voilà le texte qui servira pour parler de la remontée de Jésus vers son Père. Il sera même le premier de la messe de l’aurore.

     

    L’exubérance commune n’arrivera finalement qu’au milieu de la journée quand tous les apôtres auront appris la nouvelle. La liesse publique arrivera, elle, à la Pentecôte quand Pierre osera parler ouvertement.

     

    J’ai voulu refaire ce geste pour redécouvrir la résurrection.

     

    Le samedi saint, je me suis mis à lire les sept lectures de la veillée pascale, chacune suivie d’un psaume et d’une minute de silence. La création, le sacrifice d’Abraham, qui fait passer Dieu avant son fils, la sortie d’Égypte, l’amour sans faille de Dieu pour Jérusalem, l’invitation à chercher Dieu, respecter sa loi et chercher et sa parole, la Sagesse, cadeau de Dieu à ceux qui l’aiment, la vie éternelle, transformation finale de notre corps en un cœur nouveau et esprit nouveau.

     

     

    Après cette septième lecture j’ai passé une deuxième nuit, non plus après la mort de Jésus, mais après le chemin de croix suivi le vendredi.

     

    Le dimanche matin , très tôt, je suis allé à l’église du village pour prier.

    C’est le début du troisième jour. J’ai lu en entier ce fameux psaume 138 qui parle mystérieusement du Fils qui retrouve son Père. La résurrection est ainsi découverte dans le silence.

     

    C’est seulement à la messe du jour que j’ai chanté le premier alléluia commun avec l’assemblée.