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epiphanie

  • unité

    De la Toussaint
    à la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens

    unitgé-1.jpgA la Toussaint, nous avons acclamé la foule immense qui se rassemblait en un seul peuple. Voilà un bien beau rassemblement qui s’organise petit à petit : des gens de tous âges, de toutes régions, de toutes nations : un vrai rassemblement catholique au sens premier du terme. Et celui qui prendra la tête de ce rassemblement, c’est Jésus-Christ lui-même. Il en sera le roi : un roi unique, pour un rassemblement unique, et pour un Royaume qui n’est pas de ce monde. Cette grande multitude sera unique et catholique !

    Cette prise de conscience, qui naît et grandit en nous à l’occasion de la Toussaint et de la Fête du Christ Roi, nous amène tout naturellement à souhaiter que ce roi revienne comme il l’a promis, ou plutôt qu’il nous entraîne et nous prenne avec lui là où il est monté, là où le mal n’existe plus, et où tout est saint. A sa suite, nous formons une foule une, sainte et catholique ! Ce souhait peut devenir prière, et s’intensifier au long de décembre, au fur et à mesure que s’égraineront les dimanches de l’Avent.

    Au temps de Noël, lorsqu’ils fêtent la naissance de Jésus sur terre, qu’ils se rappellent le début de sa vie ici-bas, les chrétiens ont tendance à oublier, quelques jours durant, le désir que revienne le Christ pour nous conduire vers le Royaume du Père. Certes, de la naissance de Jésus et de son enfance, on ne connaît que peu de choses. Les récits, écrits après la résurrection, sont brodés et enjolivés. Cette fête de Noël échappe pratiquement aux chrétiens. Elle est devenue une fête pour tous, une fête de l’enfant.unité-image.jpg

    Les festivités terminées, on en revient à ce qu’on souhaitait : découvrir Jésus, devenu adulte, se manifestant dans la vie publique et dévoilant son projet. Il voulait, et veut toujours, réunir tous les peuples. Il se choisit donc des disciples. C’est la quatrième caractéristique de l’assemblée qu’il désire : elle sera donc une, sainte, catholique et apostolique.

    Pour continuer l’œuvre du Christ, et selon sa prière, les apôtres doivent former un groupe uni. Les chrétiens éprouvent de plus en plus le besoin de la présence du Maître. Car, le temps ayant passé, leurs communautés se sont élargies, l’histoire a déroulé ses péripéties et des difficultés se sont amoncelées. Est-ce une déchirure, ou l’impossibilité de refléter dans le monde tous les aspects de la promesse et de l’action de Jésus ? Probablement un peu des deux.

    Voyons sommairement quelles sont les divergences.

    Les églises orthodoxes servent une nation. Chacune est autonome pour servir la nation dans la quelle elles sont implantées. Ils sont en mauvaise position pour faire un mouvement international,  pour trouver cet aspect, ils participent au Conseil œcuménique (fondé en 1948). http://www.oikoumene.org/fr

    Les protestants considèrent que l’incarnation est clôturée. Ils ne veulent pas d’une structure incarnée des chrétiens. Ils ne donnent donc aucune indication aux états sur la manière dont ils doivent s’organiser. Pour harmoniser leurs conceptions et leurs services, ils participent également au Conseil  œcuménique.

    L’église catholique (qu’on devrait mieux appeler l’église de Pierre) considère que son organisation  est une réponse à la bénédiction de Jésus sur Pierre. Elle rassemble ses fidèles dans une structure supranationale  digne d’un empire, l’empire romain dans lequel elle s’est développée. Elle est évidemment perçue comme un concurrente par les états, Tous les libres penseurs cherchent à la détruire car ils voient en elle un coururent à la liberté des états.

    L’Eglise de Pierre ne cherche donc pas en dehors d’elle une structure de rassemblement. Elle participe au Conseil œcuménique comme observateur dans le Conseil œcuménique.

    On voit que l’unité des chrétiens est directement liée à la construction des états et à la paix dans le monde. Que ce soit en aidant les états de l’intérieur, en les laissant totalement  indépendant ou en proposant une réunion des nations pour l’autre monde quitte à manifester  une prétention abusive à l’image de Jésus qui s’est déclaré roi pour l’autre monde et a finalement été condamné. Réaliser l’unité des chrétiens consiste évidemment à trouver un seul chef pour l‘humanité.

    Semaine de prière

    Tout naturellement, au début de chaque année, au moment où les textes liturgiques rappellent que Jésus choisit ses apôtres, les chrétiens consacrent une semaine pour prier afin que tous ne fassent plus qu’un, qu’ils forment une seule Eglise : une Eglise une, sainte, catholique et apostolique. Cela nécessite du temps pour s’informer, se rencontrer, prier ensemble.

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    Comment participer activement à cette semaine en 2014 ?

    Vous désirez être informés, prier ensemble ? Vous trouverez une foule de renseignements sur :

    -          Le site du Conseil Oeucuménique des églises ‘(http://www.oikoumene.org/fr )

    -          Le site du Comité Interecclésial de Bruxelles, le CIB (http://comiteinterecclesialbruxelles.wordpress.com/).
    Ces deux sites donnent également des documents pour préparer des célébrations au cours de la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens : affiches, thèmes, réflexions.

    -      Le site de l’UP des Douze, dans l’agenda des rencontres.

  • De la fête du Christ Roi à celle de Noël

    ChR.pngIl faut qu’il revienne.

    Il faut qu’il revienne. Il reviendra, il l’a promis.

    Ce n’est plus un enfant que nous attendons. Il est venu parmi nous il y a 2000 ans, et nous savons qu’il est de notre chair.

    Il faut qu’il réapparaisse comme il est apparu à Cana, maître des cœurs et maître de la nature.

    Il faut qu’il réapparaisse avec l’autorité qu’il avait quand, à Nazareth, il a pris la bible en lisant : « L’Esprit du Seigneur est sur moi … ».
    l faut qu’il monte sur la montagne du nouveau monde et qu’il redise « Bienheureux … »

    Avec lui nous entrerons dans un univers où il n’y aura plus de tremblements de terre, d’inondations de sécheresses : nous serons imprégnés de l’Esprit qui a fait l’univers.

    Avec lui nous entrerons dans un monde unique où le partage est universel : nous serons inspirés par l’esprit des béatitudes.

    Avec lui nous entrerons dans un royaume où tous les peuples vivront en paix : ils auront à leur tête le Serviteur rempli de l’Esprit de Dieu, l’Esprit des sept dons.

    Nous ne savons pas quand il viendra. Tous les critères que nous pourrions imaginer la prévoir ne sont rien en regard d’une seule vie nouvelle, et le Père donne la vie 140 millions de fois par an ! Il est le seul à connaître le jour et l’heure de cette issue.

    S’il n’est pas revenu à Noël ou à l’Epiphanie, nous nous réjouirons des innombrables nouveaux enfants qui n’ont pas épuisé l’amour de notre Père.

    Veillons et prions, vivons et travaillons. Aménageons la terre pour ceux qui la peuplent et la peupleront.

  • Toussaint Christ-Roi

    Christ-Roi.jpgLa foule immense que nul ne peut dénombrer, dont nous parle la Toussaint, ne va pas entrer en pagaille dans le Royaume. Elle sera conduite. Et les quelques dimanches du mois de novembre nous conduisent insensiblement à découvrir ce meneur : le Christ-Roi.

     “Médecin soigne-toi toi-même” nous dira l’évangile. Le chrétien sait comment il s’est guéri : en revêtant un corps spirituel qu’il va partager avec les participants de la foule de la Toussaint.

     L’année dernière nous l’avons déjà vu répondant à Pilate : « Oui, je suis roi, mais mon royaume n’est pas de ce monde ». L’année prochaine, nous le retrouverons présenté comme un berger, le bon berger.

    C’est ce roi doux et humble de cœur qui rassemble la foule immense, c’est lui que nous allons bientôt fêter. Et c’est son absence dans ce monde qui introduit tout naturellement le croyant à attendre son retour. Attente qui est entretenue pendant tout l’Avent.

    C’est pourquoi il est aussi dans la suite de cette démarche de passer la veillée de Noël à attendre son retour puisque les anges ont dit « Il reviendra comme il est parti ».

    Pour tromper la longueur de cette attente, les chrétiens ont fini par rouvrir, en quelque sorte, l’album de famille et à se répéter les souvenirs évanescents de sa naissance. Mais nous n’attendons plus un enfant, mais un homme en pleine possession de ses moyens qui ouvre l’espace suffisant pour que puisse entrer la foule immense que nul ne peut dénombrer !