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Réflexion - Page 7

  • journalisme

    J’ai suivi l’émission Cash investigation sur les portables : "Les secrets inavouables de nos téléphones portables"

     reportage,portabkles,high tech

    Elle m’a intrigué et j’ai fait quelques recherches sur le tantale.

    Il y a plusieurs mines de Tantale. Elles sont industrielles. Une seule est encore artisanale : la mine de Rubaia en RDC. Alors pourquoi ne parler que de celle-là ?

    Le Tantale est utilisé depuis longtemps pour des condensateurs. Ils servent notamment à des applications médicales. Pourquoi alors tenter de culpabiliser les utilisateurs de portables ? C’était simplement un effet facile et l’objectivité des reportages donc fort légère !

    En plus, on agresse verbalement des industriels dont on n’est pas certain qu’ils soient directement responsables. On prend ensuite des photos en caméra cachée et puis on diffuse ces photos ! Quelles valeurs défend-on par de pareilles gesticulations ?

    Enfin et surtout , tout donne l’impression que l’équipe qui présente ces reportages a une conception du monde qui lui donne la pleine connaissance de l’organisation économique et politique des 7 milliards d’hommes qui peuplent notre planète, au point de pouvoir clamer ce qui et bien et ce qui est mal !!! Bien entendu, cette émission va rallier tous les râleurs, les casseurs, les extrémistes qui lui feront un bel audimat, mais pour quel résultat ?

    Quel orgueil ! Il y a de quoi penser à la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf !

    En fait, les journalistes ont-ils une compétence reconnue au point de diriger des activités  industrielles ? Ou une légitimité provenant d’une élection pour établir et discuter des lois ?

    On me dira que l’émission ne s’est pas déroulée sans l’aval de la chaine d’information qui la programme. Alors, de l’activité journalistique jaillirait une autorité qui ne serait ni économique, ni politique et qui  pourrait stigmatiser en bien et en mal tous les agissements sur la planète ? Le journalisme se prendrait pour une église dont la religion est l’objectivité  et l’audimat sa morale et le scoop son sacrement ! Si c’est le cas, c’est une fausse religion !

    En résumé, en dépit de quelques informations intéressantes,  la suffisance  de cette émission est  pour moi tout-à-fait déplaisante et je ne pratiquerai pas cette religion-là!

     

    #cashinvestigation

  • Paul VI

    Paul VI

     

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    Contrairement à ce que d’aucuns pensent du pontificat de Giovanni Battista Montini et de la personnalité même de celui qui régna sous le nom de Paul VI, l’Eglise a amorcé avec lui un vrai virage vers la modernité. C’est là l’héritage du nouveau Bienheureux.

    Béatifié ce dimanche 19 octobre à Rome par le pape François, Paul VI ne fut pas le souverain pontife discret et effacé que l’on croyait. A bien des égards, ceux qui portent un regard d’historien sur ses 15 années de pontificat, estiment qu’il fut, dans de nombreux domaines, un pape prophète et volontaire.

    Mais les clichés ont la vie dure. Que n’a-t-on pas affublé Paul VI de qualificatifs peu agréables: « effacé », « triste »,… On retient de lui qu’il fut le « le pape opposé à la pilule ». C’est un peu court.

    Pour analyser le pontificat de celui qui succéda à Saint Jean XXIII, il faut se replacer dans le contexte de l’époque. Lors de son accession au trône pétrinien, Paul VI n’a pas eu facile car succéder au pape débonnaire et proche des gens comme l’était Jean XXIII n’était pas aisé: la personnalité de cardinal Montini était tout autre, plus réservée. Il dut donc se faire accepter. Il dut gérer aussi le poursuite du Concile Vatican II, véritable révolution pour l’Eglise, laquelle entraîna la fronde des traditionalistes. Enfin, le monde occidental entrait dans une période de libération des mœurs, avec une jeunesse voulant briser les tabous et les interdits. Ce fut l’époque de Mai 68. Clairement, le pouvoir moral de l’Eglise fut mis en cause par la société.

    Initiateur du synode des évêques

    C’est dans ce contexte pour le moins difficile que le pontificat de Paul VI marqua un tournant avec ceux qui l’avaient précédé. Le nouveau pape abandonna une grande partie des fastes de l’Eglise, pour prôner une Eglise plus pauvre, plus proche. Ainsi, la tiare fut vendue et l’argent donné aux pauvres. Il dépouilla aussi la liturgie. Il mit en place aussi les bases pastorales et diplomatiques des futurs pontificats.

    C’est Paul VI qui fut l’initiateur de nombreuses commissions et conseils pontificaux: pour les laïcs, « Justice et Paix », « Cor Unum », pour la famille, pour le dialogue avec les non-chrétiens,… L’une des décisions importantes fut d’instituer les synodes des évêques dans le but de renforcer la collégialité et de promouvoir une certaine autonomie des Eglises locales.

    Enfin, il fut le premier pape à entreprendre, déjà, une réforme de la Curie, en fixant la retraite des cardinaux et évêques à 75 ans, et à 80 ans la limite d’éligibilité des cardinaux, portant à 120 le nombre maximal des électeurs du pape.

    On retient encore de lui ses nombreux voyages à travers le globe, témoignant de sa volonté de dialoguer avec le monde. Et parmi ceux-ci, le voyage en Terre Sainte, où aucun pape avant lui ne s’était rendu et sa rencontre avec le patriarche orthodoxe Athénagoras. Il a ouvert un vrai chemin vers le dialogue interreligieux, qui fut contesté par la frange intégriste de l’Eglise menée par Mgr Lefèbvre que Paul VI suspendit a divinis. La première encyclique Ecclesiam suam s’inscrit d’ailleurs dans cette logique. Elle voulait mettre l’Eglise en dialogue avec le monde.

    Une Eglise ancrée dans le monde

    Dans le même sens, l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi conclut la troisième session du synode des évêques, consacrée à l’évangélisation. Paul VI y promeut une Eglise à la fois ancrée au cœur du monde et témoin de l’absolu de Dieu.

    Avec l’encyclique Populorum Progressio, Paul VI affirma, d’une part, que « la question sociale est devenue mondiale » et, d’autre part, que  »le développement est le nouveau nom de la paix ». On se souvient à cet égard de son discours historique aux Nations Unies, qui donna à la diplomatie vaticane la place qui lui revient encore aujourd’hui.

    Les observateurs s’accordent à dire que les dernières années de son pontificat furent des temps d’inquiétude. Chute des ordinations en Occident, appropriations parfois hasardeuses de Vatican II contestation des autorités. Le contexte de l’époque eut pour conséquence que sa dernière encyclique, Humanae Vitae fut mal perçue. Au nom du respect de la vie, le pape prônait le principe du refus de toute contraception artificielle pour les couples catholiques. Pour la première fois, un enseignement du magistère fut ouvertement contesté, y compris par des cardinaux et des évêques. Il en découla une fracture entre le monde et le pape, pourtant apôtre du « dialogue » et de la « conversation ».

    Mais, au regard des gestes prophétiques qu’il a posés, Paul VI restera dans l’Histoire comme le pape qui a fait entrer l’Eglise dans la modernité.

    J.J.D.

     

    source : Info.Catho.be

     

  • Journalistes

    L'Eglise et les journalistes

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    Dans l’émission Kiosque, bien connue, qui s'intéresse à la politique internationale.

    J’ai entendu des journalistes discuter du pape François.

    Voici quelques réflexions que j’ai retenue à la volée.

    « Il se montre beaucoup avec les pauvres, mais on n’a pas encore vu le résultat. »

    « L’état du Vatican est l’état le plus corrompu du monde ! Il pourrait faire du blanchissement d’argent sale. Sa banque a un ratio de fluidités  important. »

    L’Afrique espère qu’il reviendra sur la bulle qui permettait l’esclavage.

    La Turquie espère qu’il rendra toutes les œuvres d’art « volées » !

    Un pape noir n’aurait pas servi spécialement l’Afrique. On a bien vu avec Obama, il ne sert pas spécialement la cause des noirs, il est avant tout Président des Etats Unis.

     

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    Mes impressions.

    Les critiques vis-à-vis de l’Eglise ont commencé avec la lutte contre la pédophilie. Elles ne vont pas diminuer dans les années qui viennent, elles vont même devenir plus agressives !

    Est-ce simplement une critique ?

    N’y a-t-il pas aussi, caché, un immense espoir démesuré ? Car, à côté de l’ONU, l’Eglise est bien la seule institution qui ait des relations diplomatiques avec quasi tous les pays du monde.