Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conférence - Page 5

  • Shoufani

     

    Il faut apprendre à vivre ensemble !

    Père Émile Shoufani

     

    soufani,galilée,palestine,chrétien

    est le curé grec-catholique largement connu et honoré de Nazareth. Il a dirigé le Séminaire et Collège Saint-Joseph de cette ville.

    Son « éducation pour la paix » a été primée par l’UNESCO et pour ses initiatives de réconciliation entre Juifs et Arabes, il a été proclamé « docteur honoris causa » par l’Université Catholique de Louvain et l’Université Hébraïque de Jérusalem.

     

    Il donnera une conférence

    le 4 décembre à 20 heures

    au Séminaire de Liège,

    rue des Prémontrés 40

     

    Témoignage chrétien en Terre Sainte

    dans le contexte actuel au Proche Orient :

    Il faut apprendre à vivre ensemble !

     

    L’entrée est libre et il y a des parkings gratuits à proximité. C’est organisé par
    Les Amis de la Galilée, Chemin Macors 10, 4052 Beaufays, Tél. : 04 368 73 93
    courriel : amisdelagalilee@skynet.be

  • Vatican II

    Vatican II :
    un texte, un esprit, un style, un événement

     

    VaticanII25.png


    Cycle de 8 conférences, 2012-2013 données au Centre de Formation de l'Evêché de Liège

    C'est à l'occasion de l'ouverture du 50ème anniversaire du Concile Vatican II (1962-1965), qui a profondément renouvelé la vie ecclésiale et qui demeure comme une « boussole » pour s'orienter dans le vaste océan du troisième millénaire, que nous proposons ce cycle inédit de 8 conférences grand public : (re)découvrir, comprendre et interpréter ces textes du Concile et voir en quoi ils peuvent encore nous inspirer aujourd'hui.

    Jeudi 25 octobre à 20h :
    « Les grands mouvements (liturgique, œcuménique, biblique) qui ont préparé Vatican II »,
    par l'abbé Jean-Pierre DELVILLE (Louvain-la-Neuve, prof. de théologie UCL)

    Jeudi 22 novembre à 20h :
    « Le déroulement de concile, vu notamment à travers le rôle des Belges »,
    par l'abbé Jean-Pierre DELVILLE

    Jeudi 13 décembre à 20h :
    « L'ecclésiologie de Vatican II : un bilan »,
    par l'abbé Alphonse BORRAS (Liège, vicaire général)

    Jeudi 28 février à 20h :
    « Richesses de la réforme liturgique de Vatican II »,
    par l'abbé Patrick WILLOCQ (Tournai, secrétaire général de la CIPL).

    Jeudi 21 mars à 20h :
    « La réforme liturgique : ce qui reste à faire »,
    par l'abbé Paul DE CLERCK (Bruxelles, prof. ém. de liturgie à l’Institut catholique de Paris)

    Jeudi 25 avril à 20h :
    « Questions de société : 50 ans après Gaudium et Spes »,
    par M. Michel HANSENNE (Liège, directeur général ém. du Bureau international du Travail)

    Jeudi 23 mai à 20h :
    « Le dialogue oecuménique et interreligieux à Vatican II : les ouvertures, les fruits et le chemin qui reste à parcourir »,
    par Mgr Johan BONNY (évêque d'Anvers et membre du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens)

    Jeudi 20 juin à 20h :
    « Le Concile : un texte, un esprit, un style, un événement »,
    par l'abbé Jean-Pierre DELVILLE.

    Prix : 5 euros la conférence - 32 euros le cycle complet.
    Inscription souhaitée au secrétariat du CDF Laura Cipriani
    04/220.53.73 (lun - ven, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h15) - iscp@scarlet.be

  • La famille à l'épreuve des sociétés

    foule-famille.jpgRésumé de la troisième conférence de Carême 2012 à la Cathédrale de Liège

    « La famille à l'épreuve des sociétés »

    avec le Professeur Olivier BONNEWIJN de l'Institut d'Etudes Théologiques (IET) de Bruxelles, prêtre,
    et le Professeur Claire GAVRAY, sociologue de la famille et du travail de l'ULg.

    Arrivé avec un peu de retard, je trouve le professeur Claire Gavray en train de décrire une famille ancienne où l’intérêt de l’union était limité à l’intérêt des familles. L’adultère était admis, à cette époque, dans les classes dirigeantes. On rencontrait donc des familles recomposées. Ceci n’est pas une invention moderne !

    Vient ensuite un large aperçu historique partant de la famille traditionnelle. Notion qui est nettement plus large. On y considère plus que le seul niveau des parents et enfants. Cette famille était sous le contrôle de la communauté. L’individu a suivi dans cette voie. Il était impératif que la femme sache tout faire car l’homme était souvent parti.

    A la faveur de l’industrialisation, on est passé progressivement à la famille moderne, qui est de taille restreinte. Elle apparaît dans la classe bourgeoise, correspond à la visée de l’Eglise et comporte une forte division des rôles. La classe ouvrière s’y est adonnée parce qu’elle y voyait une promotion sociale.

    Cette famille moderne a été attaquée dès 1950 par la diffusion des valeurs de liberté, d’individualisme. Ensuite est venue la lutte des femmes, l’apparition de la contraception, du travail de la femme. Les femmes jeunes multiplient les revendications.

    Cela nous a conduits à la famille post moderne où l’autorité est remise en question, l’égalité est recherchée et des droits sont reconnus aux enfants. Certains jeunes restent très tard chez leurs parents par nécessité ou par confort.

    La conception de la famille est complètement modifiée. La fidélité est fragile. Elle est très souvent bousculée quand apparait l’enfant dont la présence entraîne la nécessité de se répartir les nouvelles charges du quotidien qu’il amène.

    Les amoureux modernes commencent par un compagnonnage où l’impératif est surtout la reconnaissance amoureuse, juridique et culturelle. Il y a donc plusieurs étapes intermédiaires avant une situation finale ou se retrouvent parents et enfants.

    L’Etat va s’immiscer facilement dans ces compagnonnages (par les mesures sociales qu’il prend ?) Ces unions sont également fort influencées par les médias. Ceux-ci favorisent le plaisir, le superficiel, le sensationnel et ciblent souvent le public des enfants.

     

    Pour l’avenir, Claire Gavray met en garde contre la violence qui pourrait augmenter vis-à-vis des femmes et des enfants. Elle pense qu’il faut éviter tout autoritarisme et la marchandisation de tout ce qui concerne les aspects de la vie familiale.

     

    Le philosophe Olivier Bonnewijn prend à son tour la parole. Il cherche d’abord à répondre à la question : Comment situer les familles ?

    Du point de vue politique (ou social ?) on distingue la famille nucléaire, la famille monoparentale, la famille homoparentale, la famille recomposée. Cette diversité est enseignée dans les écoles.

    Une “précompréhension” minimum universelle peut se résumer comme suit : la famille est un endroit où il y a des différences de sexe et de génération. C’est la structure fondamentale par rapport à la quelle on peut situer les nouveaux modèles.

    Les nouveaux types comportent une précarité de la conjugalité. Ces modèles ne se construisent pas volontairement, ils sont un point de passage d’une trajectoire.

    Le philosophe s’attache ensuite à la place de l’enfant dans les différents modèles.

    Dans la famille monoparentale, l’enfant sera marqué par l’absence du père; dans la famille homoparentale il lui manquera le double repère des sexes. La famille recomposée n’a pas été voulue pour elle-même, elle provient de familles décomposées et doit souvent s’accommoder d’une présence judiciaire. Enfin, dans la famille “concubinaire”, marquée en général par l’insécurité, l’enfant lui aussi est toujours insécurisé.

     

     

    Le professeur indique que la famille est définie par la conjugalité, et non par l’enfant.

    Il décrit ensuite ce qu’il trouve dans la Bible. Son premier exemple est Abraham avec sa famille très composite et à laquelle, cependant, Dieu s’intéresse au point de lui promettre une descendance innombrable. L’Ecriture n’explicite pas un modèle de famille mais parle de Dieu qui travaille dans les familles.

    Le débat.

    Le professeur Gavray réagit aux propos du philosophe.

    Elle insiste d’abord sur le fait que pour un couple, il n’y a pas d’injonction d’avoir d’enfants. Mais ceci étant acquis, ceux qui ont fait le choix d’avoir des enfants doivent s’appuyer sur le triangle père-mère-enfant.

    La plupart des familles souffrent de la stigmatisation que l’on fait de leur trajectoire. Elle constate d’ailleurs que dans toutes les familles il y a beaucoup de souffrances, y compris la famille intacte.

    Elle pense également que les familles ont besoin de stabilité affective et l’enfant de généalogie claire.