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Miséricorde

Notre Père

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Les chants modernes du Notre Père me gênent.

D’abord ils incluent la phrase « car c’est à toi qu’appartient … » qui ne fait pas partie du Notre Père. Mais en plus, les compositeurs en font un moment bruyant et tonitruant, ce qui en fait un ersatz de Sanctus. Or le Sanctus est passé et il n’y a pas de raison d’en produire un deuxième ! D’ailleurs cette phrase, au moment où elle est insérée dans la messe ne doit pas nécessairement être éclatante. L‘attitude pour aborder la toute puissance peut être très modeste, comme Moïse montant au Sinaï et se cachant dans une fente du rocher. Et ce jour-là, le Dieu tout puissant s’est manifesté par une brise légère !

La phrase principale du Notre Père est « Pardonne-nous nos offenses comme … » C’est cette phrase-là que les compositeurs auraient intérêt à mettre en évidence. Mais en fait, ils ne cherchaient probablement pas à animer des messes, ils voulaient animer des concerts, des feux de camps, produire des disques, avoir du succès … !

 

Dans cet élan final où nous conduisent ces chants, on saute au dessus de l’ « Agneau de Dieu ». Or cette invocation est la prière exactement complémentaire du Notre Père. Elle n’est pas du tout anodine. En effet, si on peut dire que le Notre Père est le nom que Jésus nous demande donner à son Père. Demandons-nous
comment le Père nous suggère d’appeler son Fils ? Le Père nous parle par les prophètes, et depuis Abel en passant par Isaïe jusqu’à Jean-Baptiste, il nous suggère de l’appeler « Agneau de Dieu ». Il représente vraiment le don de la miséricorde de Dieu. 

 

Cela nous a encore été rappelé aux JMJ de Cracovie. Jésus a demandé à sœur Faustine de faire de lui un tableau qui pousserait tout le monde à demander sa miséricorde. Et le logo des JMJ était censé rappeler cet événement. Nous savons maintenant comment ce désir a été répercuté par Jean-Paul II qui a institué le dimanche de la Miséricorde et puis par François qui en a fait une année sainte !

 

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Je fais donc un vibrant plaidoyer pour que, dans les messes où nous sommes tous ensemble petits et grands, le recueillement soit maintenu du Notre Père jusqu’à l’Agneau de Dieu et que celui-ci soit au moins récité si on n’aime pas le chanter. Cette invocation peut prolonger en nous le souvenir de l’année de la Miséricorde installée par le pape François.

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