Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

occident

  • Marie

    Le jour de Noël, j’ai assisté à l’émission sur l’Islam. Un invité y parlait de la présence de « Maryam » dans le Coran et des similitudes entre le respect de Maryam et celui de Marie dans la Bible.

    Il l’appelait « Leila Maryam » mais je ne suis pas sûr du premier mot et je ne l’ai pas retrouvé ailleurs. Par contre, une recherche sur Internet, m’a fait découvrir une page intéressante sur le sentiment commun par lequel on honore Marie chez les chrétiens comme chez les musulmans.

    Cette page fait partie d’une présentation des personnages communs dans la Bible et dans le Coran.

    Le titre du site qui offre ces pages est « D’Orient et d’Occident », sur les personnalités d’Occident qui ont été attirées et fascinées par l’Orient. Porte ouverte sur l’inter culturalité, il vaut le détour.

    Belle manière d’ouvrir 2011 et de l’orienter vers la connaissance mutuelle et la mondialisation sous la présence douce et discrète de Marie qui a mis au monde le Fils Unique qui brillera un jour dans “la multitude des milliards d’autres” !

  • Trinité, une expérience humaine primordiale

     

    J'ai lu le livre de Raimon Panikkar. « Trinité, une expérience humaine primordiale ».

     

    La trinité est le cœur de la révélation léguée par le Christ. L'Orient a développé  une conception ternaire de la réalité qui n'est pas basée sur une révélation mais sur une expérience de la vie humaine.

    Au chapitre I, l'auteur nous plonge d'abord dans la mentalité orientale, principalement hindoue. On y décèle trois formes de spiritualités fondées sur l'action, l'amour, la connaissance. Aucune ne doit être privilégiée par rapport aux deux autres.

    Le chapitre II consiste en un rappel de la vision chrétienne de la Trinité.

    R. Panikkar pense trouver une piste de rapprochement dans le trio inséparable Dieu, Homme et Monde qui serait une intuition primordiale de la « trinité ». Il appelle ce trio "la trinité cosmothéandrique" (On aurait pu dire : théocosmandrique !!, le cosmos est alors l'intermédiaire qui va masquer où permettre à l'homme la découverte de Dieu).  Cette synthèse est exposée notamment par ses aspects négatifs. On peut observer, dans l'Occident moderne, le nihilisme, l'humanisme, le matérialisme. Ces déviations sont le résultat d'une absolutisation d'un des trois pôles de cette "trinité" qui est une réalité unique.

    Cette réflexion tente un rapprochement Orient-Occident et veut favoriser un dialogue interreligieux. Le chrétien est en effet déconcerté du fait que son message trinitaire ne pénètre pas en Inde. Comprendre les civilisations dites « de l'Esprit »,  est l'objectif difficile et nécessaire de l'Eglise pour présenter le message du Christ au monde entier. Il faut pour cela qu'elle se détache de l'imposant héritage grec dans lequel elle a exprimé la cohérence de son message. Mais ceci reste à faire !

    Je me suis moi-même livré à une contemplation trinitaire. C'était à l'époque du Concile. J'ai pu finalement la consigner dans un écrit : "Trinité, Humanité, l'Alliance".

    On ne peut qu'encourager les chrétiens à méditer sans cesse ce mystère de Dieu : Père, Fils, Esprit.