Voilà un savoureux mélange.
Il y a un cheminement qui reprend les textes d’évangile depuis Béthanie jusqu’au matin de Pâques. Il y a les peintures (reproductions, dira l’artiste !) d’Arcabas. Il y a le jeu scénique de Hadjadj, philosophe et dramaturge chrétien, qui cherche à nous rendre participant de ce cheminement comme on suivrait un chemin de Croix.
Le tout est présenté par Monseigneur Poupard, ami du peintre. Il nous rappelle comment ce polyptyque se situe dans l’ensemble de l’oeuvre de ce familier du pinceau saisi par la contemplation.
Quoi de mieux pour laisser entrer en nous le ravissement du mystère de notre vie : l’amour n’abandonne jamais.