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église - Page 3

  • A quoi bon l'Eglise - 1

    catholique,protestant,écriture,institution,église,communauté,royaumeIntroduction

    Le professeur Lambert Wers fait la Présentation générale du cycle 2011 qui est le quatrième du genre.
    La première conférence a pour titre : Mémoire et prospective. La deuxième s’attache à l’histoire mouvementée du christianisme : Orient et Occident. La dernière pose la question « Où va l’église ? »

    Conférence

    Le chanoine Karl Gatzweiler, exégète, prend alors la parole et commence par une citation.

    « Jésus a prêché un Royaume et c’est l’Eglise qui est venue. » Alfred Loisy

    Jésus a prêché un Royaume mais celui-ci n’est pas là parce que Jésus est venu. Il ne le construit pas, il l’annonce et appelle des personnes pour faire cette annonce avec lui.

    Jésus a choisi douze personnes pour le suivre et vivre avec lui. Dans les évangiles, on dit successivement les douze, les douze apôtres, enfin on dit « Jésus les a appelés apôtres ». Cette appellation est venue sur le tard. Si bien qu’on peut se poser la question : « A quelle communauté pensait Jésus quand il prêchait ? » D’après deux ou trois paraboles on peut voir qu’il veut une communauté fraternelle et de réconciliation. Ceci se retrouve très clairement dans la dernière apparition quand il envoie ses apôtres pour prêcher le pardon des péchés.

    En résumé, on ne peut pas dire que Jésus a institué l’église, il a en quelque sorte lancé une âme à laquelle il fallait adjoindre un corps.

    Le pasteur Yves Jonas est le deuxième orateur.

    Parle des communautés chrétiennes du premier siècle. On entend parfois dire que les premiers chrétiens étaient très unis. Les divisions seraient apparues au fur et à mesure de l’histoire. Une opinion dit que pour dominer les divisions il faudrait revenir aux premiers chrétiens comme à un paradis perdu. Mais ceci n’est pas conforme à la réalité. Le christianisme est né dans les conflits et les divisions. Le pasteur présente donc la diversité originelle en présentant 4 communautés existant dès le début du christianisme.

    Il y a le radicalisme itinérant ; les cercles sapientiaux, très sensibles à la fin des temps ; les hellénistes, juifs de la diaspora qui comprennent l’importance de la mort de Jésus ; les hébreux qui vivent à Jérusalem et pratiquent toujours la loi de Moïse.

    En résumé, la diversité est à l’origine et est nécessaire à l’unité.

     

    Le débat est alors animé par le frère Dominique Collin

    Aujourd'hui quel est le rapport entre Jésus et l’Eglise ?

    La conviction de l’exégète : « Mon rapport à Jésus est indissociable de mon rapport à l’Eglise. »

    Le pasteur s’appuie plus sur la communauté, disant : « Il faut bien faire la différence entre l’institution et la communauté fraternelle. »

    Comment décrire les points de convergences et divergences ?

    Karl Gatzweiler amène un point de divergence : il ne pense pas retrouver complètement Jésus à partir de la diversité des premières communautés.

    Yves Jonas introduit un point de convergence : il découvre qu’il y a une diversité de modes de vie dans le catholicisme. (diversité dans les ordres, dans les genres de vie). Il insiste pour que l’église soit comprise avant tout comme devant servir l’humanité.

    Pour être plus précis

    Les deux orateurs sont d’accords sur le fait que c’est la personne même de Jésus qui les rassemble les chrétiens.

  • Carême 2011

    Conférences de carême à la Cathédrale Saint-Paul

     

    eglise,liège,histoire,avenirA quoi bon l'Eglise ?

     

    • Le dimanche 27 mars à 14h30 :

     « L’invention de l’Église? »

    avec le chanoine Karl Gatzweiler, exégète et le pasteur Yves Jonas.

     

    • Le dimanche 3 avril à 14h30 :

    « L’Église, une histoire mouvementée! »

    avec le Père Christophe d’Aloïsio, orthodoxe et le frère Michel Van Aerde, dominicain.

     

    • Le dimanche 10 avril à 14h30 :

    « Où va l’Église? »

    avec Myriam Tonus, chroniqueuse et le professeur Jean-Pierre Delville.

     

    Renseignements

    Lambert WERS, rue des Prémontrés 40 à 4000 Liège — l.wers@liege.catho.be

    Dominique COLLIN, o.p., Cloîtres St Jean 3 à 4000 Liège — d.collin@dominicains.be

     

    Annonce par l'évêché

  • Eglise-pouvoir

    Zizola.jpgL’église, le pouvoir et les religions dans la mondialisation

    de Giancarlo Zizola

    Voilà un livre fort intéressant.

    L’auteur a commencé sa carrière de journaliste à Rome un peu avant le Concile. Il est un admirateur inconditionnel de Jean XIII. Depuis ce moment, il a suivi les tournants pris par Paul VI, Jean-Paul II et les enjeux considérables auxquels l’Eglise doit faire face.

    Journaliste et philosophe, spécialiste du Vatican, observateur pendant plus d’un demi siècle des combats du siège apostolique, il arrive à schématiser les évolutions qui se sont faites jour dans la société et dans les religions.

    Il est conscient de la difficulté du dialogue interreligieux dans la complexité méditerranéenne. L’utilisation politico-religieuse de la peur, qui a été utilisée des siècles durant, attire son attention. Il consacre un chapitre à l’Eglise et la guerre, analyse les relations du siège apostolique avec les Etats.

    Puis vient l’estimation des enjeux actuels qui se posent à l’Eglise. Elle devra ré imaginer sa place dans une société où la laïcité se répand depuis l’Occident pendant que les religions de l’Orient envahissent notre vieux continent. Elle devra aussi réinventer une éthique dans un monde où la liberté totale a effacé tous les repères. Elle devra traiter des délicats problèmes de l’avortement, l’euthanasie, la manipulation des embryons ….

    Il suit, avec Benoît XVI, l’entente avec l’islam depuis Ratisbonne jusqu’à Istanbul.

    Enfin, signalons les quelques entretiens qui clôturent le livre. L’auteur y rapporte les rencontres faites avec Pier Paolo Pasolini, Emmanuel Levinas, Sergio Quinzio, et Massimo Cacciari. Ces pages valent à elles seuls la peine de s’attarder à ces mémoires.

    En résumé : à lire.