La vie est la lumière des hommes
Le sujet est tellement important que je transcris ici des extraits de deux documents à ce sujet. Vous y trouverez aussi les adresses de ces articles et il est à conseiller de les lire en entier.
Déclaration des évêques francophones suite à la suspension des cours de M. Stéphane Mercier, chargé de cours invité, à l’UCL.
28 mars 2017 par Pierre Granier
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Les évêques sont opposés à l’avortement en raison du respect pour la vie.
Selon le droit belge, il n’existe pas de droit à l’avortement. La loi prévoit que l’avortement peut être pratiqué moyennant certaines conditions stipulées par la loi sans entraîner de poursuites pénales. La loi prévoit ainsi dans quels cas l’avortement est autorisé ou non. Mais comme tel, l’avortement est un délit et relève toujours du droit pénal.
Même si l’Eglise est opposée à l’avortement, elle fait la distinction entre la personne et l’acte. L’Eglise comprend que certaines femmes en arrivent à décider d’un avortement quand elles sont dans des situations pénibles, difficiles voire désespérées. La gravité de l’avortement est un drame pour l’enfant, pour ses parents et pour la société. Par compréhension pour ces situations dramatiques, les évêques tiennent à ce que l’on parle toujours avec nuance et tact des personnes et des couples qui font le choix de l’avortement.
http://www.cathobel.be/2017/03/28/declaration-eveques-francophones-suite-a-suspension-cours-de-m-stephane-mercier-charge-de-cours-invite-a-lucl/.
Edito LLB du 30 mars 2017
Par Francis Van de Woestyne
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Récemment, le débat a repris.(ndlr sur l’avortement) Pour répondre aux demandes de parents endeuillés, plusieurs élus ont déposé des propositions de loi visant à donner une reconnaissance symbolique au bébé né sans vie avant six mois de grossesse. Certains y ont vu une tentative de revenir sur la loi Lallemand-Michielsens. Pourtant, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Jusqu’il y a quelques années, les fœtus mort-nés ou nés vivants mais non viables avant la limite des 180 jours étaient pour la plupart qualifiés de "déchets hospitaliers" et incinérés avec les autres "pièces opératoires".
Les pratiques, plus douces aujourd’hui, ont évolué. Des propositions de loi visent à faire en sorte que le bébé mort-né soit reconnu en tant que tel, porteur de l’amour de ses parents. Il est important que ces textes soient débattus, sans considérer qu’ils remettent en cause la loi sur l’IVG. Il faut respecter la loi de 1990 et continuer à permettre aux femmes, en réelle détresse, d’avoir recours, sans aucune pression, à l’IVG. Mais on peut aussi être à l’écoute des parents qui ont perdu un projet d’enfant, car à la douleur de perdre un prématuré s’ajoute, dans les circonstances actuelles, l’impossibilité d’en faire le deuil. Un deuil qui ne s’éteint jamais.
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http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-ivg-eviter-les-passions-et-respecter-l-autre-58dc03b1cd70eeb6172489b0