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ONG

l'Eglise : une ONG humanitaire ?

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Bravo pour la visite aux ouvriers d’Arcelor-Mittal.
Bravo pour l’incitation à la solidarité.
Oui, les riches devraient se dire qu’il grand temps de partager les richesses.
Oui, s'il ne le font pas cela peut conduire à l'explosion du tissus social.

Mais pourquoi stigmatiser la mondialisation, les multinationales et le capital ?

Les richesses de la terre sont répandues un peu partout. Pour les collecter et les distribuer, il faut nécessairement des multinationales et du capital. Le capital d’ailleurs n’est pas une idéologie, c’est une nécessité. Cessons de voir en lui la source unique de tous les maux de l’humanité. La mondialisation non plus n’est pas un fléau, l’église catholique elle-même n’est-elle pas une mondialisation ?

La difficulté vient tout autant de la politique que de l’économie et particulièrement de la démocratie. Les richesses sont dissimulées sur une terre sans frontières. Mais la politique divise l’humanité en États et règle la solidarité et la redistribution seulement dans la frontière des états qu’elle dirige. L’obligation de se faire réélire régulièrement, amène les politiciens à ne favoriser que les citoyens de leur pays. Il se crée un égoïsme d’Etat qui favorise très difficilement les partages.

C’est pourquoi le chrétien doit prier pour tous les responsables et pas seulement les responsables politiques. Il faut prier pour que les agents économiques, de l’artisan à la multinationale, de l’étudiant au savant, élèvent régulièrement leur âme vers Dieu.

Mais les chrétiens à l’eucharistie ne prient que pour le pape et les évêques. Rarement ils ajoutent les responsables politiques et seulement dans une prière universelle. Les agents de l’activité économique ne sont jamais cités ! En fait notre liturgie est toujours une liturgie de « chrétienté ». Une liturgie qui se souvient avec nostalgie d’un monde dirigé par les seuls responsables cléricaux.

Pourquoi ne prie-t-on pas pour tous les responsables, ceux du clergé, de la politique et tous les agents économiques ? Et pas seulement dans la prière universelle, mais dans la prière eucharistique.

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La vision qui ressort de la lettre est minimaliste. On se demande parfois si, en écoutant à la lettre le pape François, on  ne va pas faire exactement ce qu’il ne veut pas : faire de l’église une ONG humanitaire.

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