Le Père et la création.
Notre méditation (Pentecôte 2009) nous avait déjà conduit à découvrir la présence de l'Esprit dans la création. Le psaume 103 nous montre que c'est lui le maître de la loi de l'univers.
Quelle serait maintenant la part du Père ?
Le Père est Celui qui donne la vie personnelle sans jamais la reprendre. Comme on trouve dans l'Ecriture la phrase : « Je ne prends pas plaisir à la mort de qui que ce soit.» « Dieu n'a pas fait la mort et ne se réjouit pas de la perte des vivants » Cette affirmation nous laisse penser que Dieu a bien donné la vie pour qu'elle dure éternellement. En fait, il donne la vie une fois, ne se dédit jamais et la vie dure pour toujours. Le Père avait formé le projet d'avoir autour de Lui une multitude d'enfants qui vivraient avec Lui pour l'éternité.
Pour que l'homme soit plus proche de lui, il fait une alliance pour partager le don de la vie avec l'homme et la femme qui s'aiment à la vie à la mort.
Puisque Dieu donne la vie pour qu'elle dure, il est normal de penser que le ciel était fait au moment de la création de l'univers, de la terre. Jésus nous le confirme d'ailleurs lorsqu'il dit : « Venez prenez possession du Royaume qui a été préparé pour vos dès avant la création du monde.
Il nous faut penser également que la vie personnelle est donnée par un geste personnel à chacun des hommes. La part du Père, dans la création, n'est pas un geste collectif mais une suite de gestes individuels.
Une des conséquence est que le premier péché est un geste personnel et non pas une faiblesse cosmique.
Ce geste s'est posé devant le Créateur en trois personnes. Il a une triple dimension.
A cette triple dimension correspondra la triple tentation et les trois conseils évangéliques.
Mais un « Credo » est destiné à parler de la force de Dieu et non de la faiblesse de l'homme. Nous n'en parlerons pas ici.
Le résumé de ceci peut s'exprimer dans la phrase qui suit.
Je crois en Dieu qui est le Père de tous et chacun des hommes. Pour le don de la vie, il a fait alliance avec l'homme et la femme qui s'aiment à la vie à la mort.