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méditation

  • Se transformer soi-même pour mieux transformer le monde

    Matthieu Ricard était vraiment attendu aux Grandes Conférences. Il a été présenté comme un ami.

    Il a commencé par rappeler succinctement son parcours. Il débute par une enfance remplie de rencontres intéressantes dans la maison familiale. Vinrent ensuite ses études scientifiques et son début professionnel comme chercheur. Mais cette vie le laissait insatisfait. Enfin, lors d’un voyage dans l’Himalaya, il fait la rencontre de maîtres bouddhistes, ce qui bouleversa sa vie. Considérant que la sérénité est plus importante que tout, il devint moine bouddhiste.

    Son exposé continua par la description de la méditation. Celle-ci est une discipline par laquelle le moine, prenant de la distance avec l’agitation de la vie moderne, retire patiemment tous les idées désordonnées qui l‘encombrent pour retrouver le calme. Ainsi dégagé des toxines superflues, le moine est plus disponible et tourné vers les autres pour les aider. C’est l’altruisme et la compassion qui animent alors sa vie.

    Dans une troisième partie, Matthieu Ricard parle de sa collaboration avec des scientifiques en neurologie. Ils cherchent à discerner si la méditation a un effet concret sur le cerveau et sur l’organisme du méditant. Matthieu Ricard espère que le caractère concret des observations permettra de faire comprendre que la méditation n’est pas une fuite de la réalité, mais une manière de s’y conformer et que cela incitera un plus grand nombre à s’y adonner.

    En finale, il parle de Karuna, la fondation qu’il a créée. Elle aide les populations démunies, au Tibet et ailleurs, à construire des écoles, des dispensaires, des hôpitaux. Belle illustration de l’altruisme et de la compassion dont font preuve les moines bouddhistes.

     

    Le mardi 14 octobre 2008 aux "Grandes Conférences Liégeoises".

    Il est utile de rappeler deux livres de Matthieu Ricard. Avec son père il a écrit : “Le moine et le philosophe”.

    Avec Trinh Xuan Thuan, que nous entendrons dans la cinquième conférence, il a écrit : “L’infini dans la paume de la main”.