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trois visages

Trois papes, trois visages de l’église.

 

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Cela est vrai, et le point de vue est éclairant mais je répartis les trois vertus théologales autrement que dans la légende qui accompagnait la photo quand elle m’est arrivée.

 

Jean-Paul II, Benoit XVI, Francois, papes

Commençons par François. Se mettre du côté des pauvres n’est pas de la charité. Mais cela signifie se fier suffisamment à la présence de quelqu'un qui s’occupe de moi au point de me donner ce qu’il me faut en temps opportun. C’est donc un geste de confiance au Père tout-puissant que ne pas s’occuper moi-même de ce qu’il me faut. Cette attitude c’est l’espérance. Et le monde entier espère maintenant que François, par sa personnalité,  va entraîner l’église à la pauvreté et ainsi à la confiance en Dieu. Ces gestes vont alors envoyer un message d’espérance aux populations de tous les continents, leur faisant comprendre que Dieu le Père est partout. Il s’occupe de chacun aussi petit soit-il pour lui procurer le nécessaire car il est en mesure de distribuer partout la nourriture, l’eau, l’air pur, tout ce dont on a besoin pour que plus personne ne souffre de la faim.

 

Jean-Paul II, Benoit XVI, Francois, papes

La charité c’est l’amour universel qui respecte tout le monde et pas seulement les pauvres. Il faut être complètement maître de ses passions pour y arriver et pour avoir un jugement tout à fait pur et lumineux sur les foules. Celui qui a le mieux cherché cette pureté du regard (et donc  de l’intelligence) c’est Benoit XVI. Il expliqué d’ailleurs cela avec beaucoup de soin dans son encyclique sur la charité. Et celle-ci prend bien la suite de « Pacem in terris » de Jean XIII, et discerne ce qui est nécessaire pour travailler à la justice sociale universelle. Et on peut dire que tout au long de sa vie, Benoit XVI aura été le champion de la clarté de l’intelligence et donc du respect de tout un chacun. C’est pour moi le vrai visage de la charité. Peut-être faudrait-il relire le début de l’encyclique pour renouveler la définition de la charité.

 

Jean-Paul II, Benoit XVI, Francois, papes

Enfin le troisième visage nous a été donné par Jean-Paul II. Il a voulu passer son règne à visiter toutes les nations de notre terre. C’est bien entendu au nom du Fils qu’il a voulu manifester aussi qu’un seul homme allait réunir les nations.
Se fier à une seule personne et lui être fidèle et l’attitude même de la foi à la parole qu’il a dite j’attirerai tout le monde à moi. Comme Jésus n’est descendu qu’une seul fois, le tour du monde d’un successeur de Pierre est bien sûr unique, comme le Fils est unique. Il nous a donc donné magistralement la confiance qu’une seul personne peut connaître et diriger le monde, ce que nous démocraties n’arriveront pas à faire. C’est bien là la foi en Jésus-Christ. Et nous avons tous eu cette émotion intense quand tous les chefs d’état se réunirent sur la place Saint-Pierre pour saluer le départ de Jean-Paul II. La paix semblait à portée de main du moment que l’on s’entende sur un seul chef pour l’humanité. La foi n’est pas une somme de connaissance, mais la confiance aveugle à une personne.

Voici bien trois visages, dont aucun n’efface les deux autres.

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