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Le Credo revisité - La spiritualité

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Michel Capelle, notaire retraité, parle le premier de la spiritualité pour un laïque.

Le malaise devant le poids de la vie et la déliquescence quasi générale de notre pensée amènent un besoin de spiritualité que Michel Capelle définit comme une attitude par rapport à la liberté de conscience. Pour lui, la spiritualité, et ce devrait être la même chose pour un chrétien, doit être accompagnée de philosophie, de rationalisme, d'humanisme et doit être libre de tout dogmatisme et de tout magistère.

Gabriel Ringlet, Prorecteur émérite de l'Université Catholique de Louvain,  présente la spiritualité du chrétien comme une réponse à quelques parole de Jésus : « Lève-toi », « Donne-moi à boire », « Aimez-vous », « Viens dehors ». Elle est donc basée sur le respect inconditionnel de tout autre. Elle semble assez loin de la philosophie mais se présente comme un dialogue intérieur avec une personne et est accessible à tous.

Les deux orateurs ont manifesté un large consensus, fait remarquer Armand Beauduin, le modérateur, en lançant le débat.

Gabriel Ringlet avait présenté sa pensée comme libre (pas imposée par le magistère) et se sent proche de la définition de la spiritualité donnée au début (voir ci-dessus).  Michel Capelle cependant insiste sur la différence. Dans les faits, il y a des autorités qui s'expriment, il y a des medias qui cherchent à envenimer les choses.  Si bien qu'il ne peut pas considérer que le chrétien soit libre penseur. La recherche sur les origines, le laïque veut la faire sans devoir prêter attention à une antériorité de Dieu. Les questions philosophiques se posent, dit-il, parce qu'on  cherche un sens qui n'existe pas.

Gabriel Ringlet  rappelle que le regard du chrétien sur les questions éthiques est aidé par le voisinage des laïques.

Michel Capelle rappelle, en terminant, une petite histoire (mythe fondateur !) qui circule chez les francs-maçons et qui présente la vie humaine comme la recherche des plans d'un bâtiment dont l'architecte a été assassiné.

 

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